Le livre cadenassé
Même sans cadenas, certains livres restent fermés, non pas dans le sens qu’il nous est impossible d’en tourner les pages, mais parce que le sens de celles-ci nous reste étranger, voire inaccessible. Et c’est parfois décourageant. Demandez au lecteur de Morteza Katouzian, lui qui aurait tant voulu s’approprier la matière du bouquin qu’il avait choisi et qui n’a pas su pour l’instant décortiquer les pages. Au point que le voilà tout à fait fermé. Comment lui dire qu’un autre joure les mots se révéleront à lui limpides, parce que ce n’est tout simplement pas le bon jour?
« Lorsqu’il est libre, l’esprit est naturellement serein, de même que l’eau non agitée est par nature limpide et claire ».
[Proverbe tibétain]
Comment by Denise — 14 février 2008 @ 15:19