Lali

27 mars 2022

En vos mots 779

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

Mars tire à sa fin, mais le printemps se fait désirer. En effet, la neige continue de tomber même si elle ne reste pas. Et la pluie aide celle accumulée à fondre. Mais on est loin de ce qu’on espère depuis des semaines. Pas question de sortir les botillons. Il fera douze degrés sous zéro demain.

Aussi bien nous installer dans cette illustration signée Penpaling Paula et y rester, vous ne trouvez pas?

La suite vous appartient. Aucun des textes déposés dans les commentaires ne sera validé avant dimanche prochain. Vous avez donc amplement le temps de lire ceux qui ont été proposés afin de faire vivre la scène livresque de dimanche dernier et d’écrire quelques lignes. C’est avec plaisir que nous vous lirons dimanche prochain.

D’ici là, bon dimanche et bonne dernière semaine de mars!

2 commentaires »

  1. Quelle vie!… Rien qu’à voir l’agenda, je me sens déjà fatigué. Premier rendez-vous à 8 heures. Même pas le temps de saluer les collègues et de m’abandonner au bavardage éphémère et doucement inutile. Le trafic, les bouchons, le métro toujours à craquer… quelquefois la télé de la veille, ou la dernière nouvelle à la mode. Rien de profond. Juste du bavardage.
    Le temps de lire deux ou trois courriels et j’y vais. Première réunion. Deuxième. Troisième. Et les projets qui patinent. Leurs voix s’éloignent… Dans ma tête, Gabriel Yared. Le patient anglais. I’ll always go back to that church. Magie de la musique. Éternelle. Je voyage…
    … Et voilà que Paul n’a toujours rien compris. La même rengaine du « ce n’est pas facile… », alors que personne ne lui demande de qualifier les choses mais de les faire. Épuisant. Le monde des emplois stables est peuplé d’inutiles heureux.
    Petite pause. Je croise Angela. Souriante et belle. Envie de lui dire que ce serait une bonne idée qu’on mange ensemble. Pour qu’on parle d’autre chose que du boulot. De la vie. De nos vies. 
Mais ce n’est plus possible. Ce serait mettre mon poste en péril. De nos jours, s’hasarder sur un mot chaleureux adressé à une collègue frôle le crime de harcèlement. Plus de Pretty woman, walking down the street, Pretty woman, the kind i like to meet… ou alors à voix basse dans mes pensées.
    Un sandwich debout. Coin de table solitaire. Les nouvelles du jour ne sont jamais heureuses. À croire que le bonheur se vend mal et ne fait plus rêver. Heureusement que Jamal Aliyev. L’adagio. En sol mineur. Six minutes de bonheur. Regard mi-clos. Loin de tout….
    Quinze heures. Ça reprend. Angela, toujours aussi belle… Première réunion. Deuxième. Une autre Paul. La même mauvaise foi. Les mêmes murmures. Comme une tristesse d’exister. Je lui parle de Peyrac. De Cabrel. De Maxime. Connais pas. Ils chantent quoi?…
    … Pour le moment, rien ne me vient. Je lui réponds. Faut abréger. Passer à autre chose. 
Christine tapisse son mur de cartes postales. Elle sourit. Et dire que les autres pensent qu’elle est toujours au bureau quand elle est là. Je me dis qu’ils ont tort de ne pas faire partie de ses voyages…
    … Quelqu’un crie : « Téléphone. Ligne quatre… C’est urgent!… »
     
    Quelle vie!… Mais dans ma tête : « Je monte dans le Jumbo, m’allonge près du hublot, l’hôtesse me dit bonjour, les yeux brûlants d’amour et je m’envole… »

    Comment by Armando Ribeiro — 28 mars 2022 @ 2:35

  2. Pianoter pour se réveiller,
    Avec un thé ou bien un café.
    Ecrire un peu dans un cahier.
    Mettre de l’ordre dans ses idées.

    S’offrir un moment privilégié.
    Saluer ses amis préférés.
    Chercher des images colorées.
    Et tout de même aussi s’informer.

    Être encore plutôt ensommeillé.
    Les cheveux un peu ébouriffés.
    Attendre avant de s’habiller.
    Savourer un croissant réchauffé.

    Préludes à de belles journées,
    Bénies soient ces matinées,
    Douceur tout au long de l’année,
    Plaisir délicieux de flâner.

    Comment by anémone — 1 avril 2022 @ 16:31

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