Lali

27 février 2022

En vos mots 775

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

Où que nous vivions, à proximité de ce qui déroule en Ukraine ou à des milliers de kilomètres de là, nous suivons l’actualité de près, inquiets et solidaires. Et impuissants.

C’est la raison pour laquelle j’ai choisi pour vous cette illustration de l’artiste Mélina Catoni. Pour que vous puissiez vous exprimer. Pour vous donner l’occasion de parler en vos mots de cette guerre, d’autres guerres, de la guerre en général. Ou de parler de la paix, celle à laquelle nous aspirons.

Ne vous précipitez pas. Prenez le temps de lire les textes déposés sur la toile de dimanche dernier. Aucun commentaire ne sera validé avant la semaine prochaine.

D’ici là, bien des choses peuvent changer. Souhaitons le meilleur. Et retrouvons-nous ici dimanche prochain.

2 commentaires »

  1. De la désinformation je me nettoie.
    Je me lave de ce qui veut nous faire peur.
    Et j’aligne une grande paix en moi,
    Afin que triomphe le pouvoir du coeur.

    Comment by anémone — 3 mars 2022 @ 14:25

  2. Il me vient souvent en tête la nostalgie du temps où nous n’avions que des mots, pour découvrir les bonheurs et les malheurs du monde. Comme pour un rituel sacré, on enfilait la lecture de chaque mot comme on enfile un collier de perles, en s’enrichissent de nouveaux vocables. On lisait le monde en dessinant des images au gré de notre imagination plus ou moins fertile. « Sur la grande avenue de la liberté, les troupes ont défilé victorieuses…. » Et je me perdais à imaginer la grandeur de l’avenue, à laquelle j’ajoutais des trottoirs embellis par des arbres espacés. Fleuris à chaque printemps. Les troupes joyeuses, chantonnant des air smilitaires, émus et remplis de fierté du devoir accompli. Parfois, j’ajoutais à mon imagination une fiancée, un parent, la tristesse d’une absence. Puis je retournais à la lecture de mon journal. Je survolais les événements sportifs et je m’arrêtais longuement à la rubrique musicale. Bill Haley a subjugué New York. Et dans ma tête : One, two, three o’clock, four o’clockrock… Sans que je m’en rendes vraiment compte, mon pied battait la cadence. Les Chordettes triomphent à la radio avec Mr Sandman, bring me adream (bung, bung, bung, bung). Et mon cœur qui souriait était heureux. Je fermais les yeux quelques instants et la radio était là. Juste là.
    Nonchalant, je reprenais la lecture de mon journal. Le sport, les événements heureux, les petites annonces, puis la nécrologie. Des vies perdues dans le cycle du temps. De vies me murmurant que la mienne est éphémère. De nos jours, les nouvelles viennent par la télévision. On voit les images. On entend des sons bousculés par d’autres sons qu’on ne retient plus. Mais les mots. Ceux qui nous donnaient la mesure des choses. Qu’on découvrait au fur et à mesure qu’on découvrait le monde, ne sont plus.
    Il me semble que le monde perd, peu à peu, le sens des mots justes et ne sait plus comment dire ni comprendre le monde qui nous entoure.

    Comment by Armando — 5 mars 2022 @ 6:51

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