En vos mots 608
J’ai eu un véritable coup de foudre pour cette toile de Gérard Schlosser, laquelle m’a rappelé de doux moments en compagnie de mon Vagabond, si bien que j’ai eu envie de vous l’offrir afin que vous la racontiez en vos mots, comme vous le faites si bien semaine après semaine depuis bien longtemps.
Ce n’est que dimanche prochain que les commentaires seront validés en bloc et pas avant. Ce qui vous donne le temps de lire ceux déposés sur l’illustration de dimanche dernier et d’écrire quelques lignes.
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!
De-ci, de-là, muse ma pensée,
Par-ci, par-là m’apostropher,
Mais question ! Pensée pense à quoi ?
Parfois se peut même chose que moi
Toi à quoi penses-tu gentil Matou
Toi tu pense Miaou, miaou !
Pierre.
Comment by 10Douze27 — 3 décembre 2018 @ 15:02
Les chats nous sont des compagnons,
De race ou de gouttière,
Et quelle que puisse être l’opinion,
Des êtres à part entière.
Vagabond ressemble à Rani,
Peut-être pas de caractère,
Mais à tous deux je dis merci
Pour tant de beaux moments offerts.
Pendant que je leur rend mille grâces
Pour leurs bienfaits si précieux,
Ma chatte Venise s’est fait une place
Près de moi, et fait les doux yeux.
Merci pour vos caresses félines,
Vous qui si bien nous comprenez.
Anémone, Marie ou Christine,
Nous vous aimons, vous le savez!
Comment by anémone — 7 décembre 2018 @ 16:12
Parfums d’hier dans son regard
Elle ne se fie qu’à son cœur
Le silence est un rempart
Contre le monde extérieur
Ses amours sont de passage
Comme la jacinthe au printemps
Et un jour partent en voyage
Et s’effacent avec le temps
Elle a l’air heureuse ainsi
Ou alors elle fait semblant
Chaque instant de sa vie
Se conjugue au présent
Comment by Armando — 9 décembre 2018 @ 1:52
Je ne suis pas dupe. Elle fait semblant de lire. Elle ne tourne pas les pages. Elle a ce sourire niais comme chaque fois que cet autre est là. Je l’ai à l’œil, celui-là.
Je ne l’aime pas. Je n’aime pas ce machin qu’il installe au milieu de la pièce, à gauche de la fenêtre. Ma place préférée, quand il y a du soleil.
Je n’aime pas tous ces machins qu’il sort de son sac, ces tubes, ces pinceaux. Ça pue.
Je n’aime pas qu’il reste là des heures à la regarder faire semblant de lire avec ce sourire bête vissé sur son visage. Ça va mal finir, cette histoire.
Je darde sur lui le feu jaune de mon œil unique. Je sais qu’il a peur de moi.
Comment by Adrienne — 9 décembre 2018 @ 11:57