En vos mots 550
Elles ont sorti les chapeaux des grands jours. Mais pour quelle occasion? À vous d’en décider et de concocter une histoire, comme vous le faites si bien semaine après semaine, afin de donner vie à cette toile de Trish Biddle. À moins que vous ne préfériez écrire un poème? Le choix vous appartient, et nous le découvrirons dans sept jours, et pas avant, car aucun texte ne sera validé avant dimanche prochain.
D’ici la, bon dimanche et bonne semaine à tous!
Les chapeaux étaient redevenus à la mode.
Beaucoup même en confectionnaient, qu’elles vendaient aux foires artisanales, et autres marchés de Noël.
Je dis « elles », mais j’en connais un dont c’est bien la profession, depuis des années.
Et je parle de foires artisanales, mais j’en connais une dont la boutique avait jusqu’il y a peu pignon sur rue.
Elle réalisa d’ailleurs nombre de créations pour notre famille royale, avant de prendre sa retraite il y a quelques années.
Elles sortaient souvent toutes les trois, Anne, Carole, et Steph.
Elles ne craignaient pas d’aller ensemble à des soirées mondaines, ou à des courses de chevaux.
Un peu vaniteuses peut-être. Mais jamais elles n’auraient dit du mal l’une de l’autre.
En tout cas pas Carole de Anne, ni Anne de Steph.
Et c’est mathématique: prenons A, B et C.
Si A ne dit jamais de mal de B, et que B ne dit jamais de mal de C… alors A ne dira jamais de mal de C!
Ah ben non, ça ne marche pas! J’ai toujours été un peu fâchée avec les mathématiques.
De plus, tout cela n’exclut pas que Anne dise du mal de Carole, ou Steph de Anne…
Bon, laissons là les mathématiques et la philosophie.
Chacun sait qu’un sophisme fait tourner tout son monde en rond.
Ici le rond était un triangle, mais vouloir démont(r)er cette argumentation, à quoi bon?
Il se fait qu’entre Carole et Steph, la météo n’était pas au beau fixe.
L’une lançait parfois à l’autre une pique, symbolisée par un doigt fuselé.
La troisième faisait alors semblant de ne rien entendre, se concentrant au travers des jumelles sur les chevaux,
Ou attachant tout à coup beaucoup d’attention, dans une exposition, à un tableau.
Nos amies n’étaient pourtant pas trop rancunières.
Elles avaient tant de goûts et de buts communs!
Rivaliser par leurs toilettes, par exemple,
Et montrer à chacun
Leurs chapeaux.
Comment by Anémone — 22 octobre 2017 @ 9:17
Tout le monde y passe
La fleuriste, le boulanger
La libraire qui rêvasse
Et même le pauvre curé
Chaque dimanche matin
Le petit groupe des commères
Parle de tout un chacun
Il faut bien se distraire
Les purs, les oubliés
Ceux qui n’ont pas la grâce
Ni la chance d’être aimés
Tout le monde y passe
Comment by Armando — 29 octobre 2017 @ 1:57
Hello, Lali! Your blog is beautiful! I hope all is well with you!
Comment by Linda McCoy — 30 octobre 2017 @ 7:20
Hello Linda!
Happy to see you dropped by!
I’m still there!
Comment by Lali — 31 octobre 2017 @ 14:38
Sur un champ de courses… Tout est permis. Enfin, dans les Tribunes… Cela permet discrètement d’observer la foule, de suivre les courses et de poursuivre ses rêves …………..
Comment by Pivoine — 5 novembre 2017 @ 8:53