De quoi écrire toute une vie
« Flannery O’Connor disait que celui qui survit à son enfance a de quoi écrire toute une vie. » (Francis Dannemark, La longue promenade avec un cheval mort)
Et peut-être est-ce vrai. C’est du moins ce que semble penser l’écrivain peint par l’artiste Angelica Kauffmann, née en Suisse, qui n’a jamais cessé d’écrire et qui n’imagine pas le jour où ça lui arrivera.
Ou, s’il arrive à voir ce jour, c’est quand il lui arrive de penser à la mort.
Mais tant qu’il écrit, justement, il ne pense pas à la grande faucheuse, mais bien à l’enfance et aux jours qui ont coulé depuis. Inlassablement. Sur sa nuque et au bout de sa plume.