Ce qu’elle a de mieux à faire
La petite flamme se réveille parfois, même si elle fait tout pour la garder éteinte. Même si elle évite avec application les situations qui pourraient inviter au jeu de la séduction. Mais cela lui arrive encore, occasionnellement, quelques minutes, quelques heures, rarement plus.
Et quand la possibilité s’est enfuie, que s’est dissipé l’attrait du jeu, la lectrice de Charles Webster Hawthorne fait ce qu’elle a de mieux à faire : elle lit.
Ce qu’elle a de mieux à faire …
D’abord il n’y a rien
Puis deux regards enlacés
Qui s’effleurent des mains
Des nuits tant désirées
Petite flamme qui s’allume
Alors qu’on voudrait se mentir
Et un corps qui se parfume
Aux frissons du désir
Ces essences d’interdit
Dans un regard flâneur
Et on n’a qu’une seule envie
Oublier les peines de cœur
Il y a des gestes si doux
Dans le silence de leurs yeux
Comme un baiser dans le cou
Dans un matin silencieux
Puis, une main qui glisse
Doucement dans son dos
Il y a une bougie qui s’épuise
En les voyant langoureux
Et comme si peur de plaire
Son regard, de peur, s’enfuit
Elle fait ce qu’elle a de mieux à faire
Elle referme son cœur et elle lit …
Comment by Armando — 31 juillet 2007 @ 5:40
Superbe..Armando;
Cette douceur dans les mots..
Comment by Géraldine — 31 juillet 2007 @ 8:58
Armando,comme vos poèmes sont beaux ! Les mots dansent.
Comment by Denise Rossetti — 31 juillet 2007 @ 10:55