Vite et bien ne se rencontrent point. (Proverbe italien)
*toile de Louise Bourne
Elles ont sorti les chapeaux des grands jours. Mais pour quelle occasion? À vous d’en décider et de concocter une histoire, comme vous le faites si bien semaine après semaine, afin de donner vie à cette toile de Trish Biddle. À moins que vous ne préfériez écrire un poème? Le choix vous appartient, et nous le découvrirons dans sept jours, et pas avant, car aucun texte ne sera validé avant dimanche prochain.
D’ici la, bon dimanche et bonne semaine à tous!
Un homme peut en valoir cent, et cent peuvent n’en pas valoir un. (Proverbe italien)
*dessin de Louis-Léopold Boilly
J’ai eu le bonheur de bruncher hier en compagnie d’amis que je n’avais pas vus de nombreuses années et avec lesquels il a été si facile de reprendre (d’une certaine façon) la conversation la conversation là où elle s’était arrêtée, de résumer en grandes lignes ce que nous avions vécu au fil des ans, de parler littérature et musique, et d’Italie, Michel et Caterina étant tous deux d’origine italienne. Ce qui m’a donné l’idée d’inviter quelques groupes de lecteurs, notamment ceux-ci ceux peints par Cecil Bell, afin de dédier ce dimanche à nos retrouvailles. Proverbes italiens seront donc à l’honneur en commençant par : Pas à pas on va loin.
Emportez-moi
Emportez-moi dans une caravelle,
Dans une vieille et douce caravelle,
Dans l’étrave, où si l’on veut, dans l’écume,
Et perdez-moi, au loin, au loin.
Dans l’attelage d’un autre âge.
Dans le velours trompeur de la neige.
Dans l’haleine de quelques chiens réunis.
Dans le troupe exténuée des feuilles mortes.
Emportez-moi sans me briser, dans les baisers,
Dans les poitrines qui se soulèvent et respirent,
Sur les tapis des paumes et leur sourire,
Dans les corridors des os longs, et des articulations.
Emportez-moi, ou plutôt enfouissez-moi.
Henri Michaux, La nuit remue
*choix de la lectrice de Denis Chiasson
Une rencontre est toujours un concours de circonstances exclusives.
La fortuité la mieux prévue est le réveil.
Éric Charlebois, Ailes de taule
*choix de la lectrice de Brian De More