En vos mots 401
Rien ne va plus! Le père Noël aurait été vu par l’artiste Denis Ziber en train de se reposer au lieu de répondre au courrier des enfants, de diriger l’usine des jouets et de s’occuper de ses rennes afin qu’ils soient en forme pour leur grande tournée… Mais ça n’a pas de sens. Qu’est-il donc arrivé à ce bon vieux père Noël pour qu’il semble avoir oublié qu’il n’a que 10 jours devant lui pour tout préparer?
À vous de nous dire en vos mots ce qui est arrivé, commentaires que nous lirons dans sept jours et pas avant, comme le veut l’habitude.
D’ici là, bonne semaine et bonnes dernières courses des fêtes!
Le Père Noël a ouvert un dictionnaire et y a trouvé le verbe « déléguer »… C’est le plus beau jour de sa vie!!!
Comment by Jules se livre — 14 décembre 2014 @ 9:16
Le rire de Maya égayait les couloirs, souvent trop moroses, de l’étage où se trouve mon bureau. Tout au fond d’un long couloir où j’ai, si souvent, le sentiment de vivre si loin des choses qui font que la vie existe, bien au delà de nos trop lourdes réalités.
Je suis persuadé que je ne suis pas le seul à ne pas trouver la concentration que mes tableaux remplis de chiffres attendaient de moi. Maya courait dans tous les sens et entrait et sortait des bureaux, laissant derrière elle ce rayon de lumière qui manque tant à nos cœurs fatigués et incroyants.
Pourquoi tu n’as pas de sapin de Noël?… Pourquoi tu n’as pas décoré ton bureau?… Et encore des pourquoi qui s’accrochent à d’autres inépuisables pourquoi qui font toute la richesse d’un enfant dont l’existence n’est qu’insouciance et tendresse. Tu as écrit au Père Noël?… Et tu lui a demandé quoi?… Un soleil, lui ai-je alors répondu, sans doute influencé par la grisaille persistante de Bruxelles. Et la voilà repartie, comme un courant d’air frais qui inonde nos cœurs en manque d’essentiel. Et toujours ce rire heureux…
Et voilà que mon sourire s’efface. Les chiffres sont chose sérieuse. Ils ne nous rendent ni malheureux ni heureux. Ce ne sont qui des chiffres. Toujours des chiffres. Encore de chiffres. Rien d’autre.
Et voilà que Maya la tempête entre en courant, inondant la pièce de son rire. Un dessin. Il y a des étoiles. De toutes les couleurs. Une lune heureuse. Puis un grand soleil. Bleu, ma couleur préférée. C’est un soleil avec un nez de clown orange et un grand sourire vert. Comme l’espoir.
C’est pour toi. Et elle repart en riant comme un soleil qui s’enfuit.
Et moi qui m’étais toujours dit que croire au père Noël était chose de sots…
Comment by Armando — 20 décembre 2014 @ 13:41