Un dimanche dadaïste 7
j’ai pris son goût un peu salin
et j’ai perdu ses voies secrètes
l’amour ouvert comme une tombe
tant d’hommes patients le portent en eux jusqu’à
la tombe
tant d’autres ombres
les plantes crispées et dans les herbiers tant d’autres
vies trop longues nuits
font tinter leurs rimes de délire
et tant d’autres et tant d’autres
qui saurait les lire et les redire
qui n’ont pu mourir ni vivre
(Tristan tzara)
*toile de Poul S. Nielsen