Lali

19 novembre 2017

En vos mots 554

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

BANNISTER (Pati)

En ce dimanche pluvieux, la lectrice imaginée par Pati Bannister et son chien ont décidé de s’inviter au pays de Lali afin que vous puissiez leur prêter vie.

À vous maintenant de nous raconter, en vos mots, en vers ou en prose, ce qu’elle évoque pour vous, comme vous le faites si bien semaine après semaine, non sans avoir pris le temps de lire les textes déposés sur la scène livresque de dimanche dernier.

Comme le veut l’habitude, aucun texte ne sera validé avant dimanche prochain. D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!

2 commentaires »

  1. Pour la photo, il faut poser.
    Mais la petite n’a pas envie.
    Son livre, elle a dû le laisser,
    Et il faut qu’elle ait l’air gentille.
    Le chien, qui n’a rien à lire,
    Se montre un peu plus patient.
    Sa promenade est faite il faut dire,
    Et repu, il n’a pas la dent.
    Elle rêve de pouvoir s’évader
    De ce monde où elle est trop sage.
    Avec son chien si bien-aimé,
    Elle voudrait partir en voyage.
    Elle sourit bon gré mal gré,
    Pour laisser d’elle une belle image.
    Mais entre ses genoux serrés
    Bout le désir d’autres sillages.
    Quand donc aura-telle vingt ans?
    Vingt-et-un, même, pour décider
    De vivre sa vie comme elle l’entend,
    De décider de sa destinée?
    Le chien jappe doucement,
    Comme sensible à ses pensées.
    Lui sera trop vieux dans sept ans
    Pour la suivre dans sa traversée.
    Si nous partons, c’est maintenant,
    Songe-t-elle les jambes croisées.
    Nous n’attendrons pas cent sept ans!
    Dès maintenant après la pose,
    Nous ferons notre balluchon.
    Je souris là, la bouche close,
    Pas de raison que nous nous fâchions!
    Pas besoin non plus que l’on cause,
    Le adultes n’y comprendront rien.
    Mais demain avant l’aube rose,
    Nous marcherons sur les chemins!

    Comment by Anémone — 19 novembre 2017 @ 8:34

  2. Dans mes souvenirs effacés
    Pages blanches de mon passé
    Regard perdu et voix si douce
    Avec sa petite robe parfumée
    Elle avait l’air d’une poupée
    Quand elle suçait son pouce

    Fragile oiseau sur sa branche
    Ma sœur espérait le dimanche
    S’asseoir sur les genoux du père
    Une petite caresse sur son visage
    Puis les conseils d’être bien sage
    Un rayon de soleil trop éphémère

    Et moi je regardais avec tristesse
    Cette toute petite et belle princesse
    Avec trop envie de l’enlacer
    Mais comment dire sa tendresse
    Même avec un peu de maladresse
    Quand on ne connaît pas le mot aimer…

    Comment by Armando — 25 novembre 2017 @ 9:26

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