Et les mots sont venus jusqu’à lui
Et les mots sont venus jusqu’à lui dans le jour naissant, alors que le ciel s’habille d’orange et que les oiseaux bavardent comme si le ciel était à eux. Et les mots sont venus, tout simplement, parce que d’autres mots étaient là, ceux d’un autre, des mots qui l’ont touché et auxquels on ne peut répondre que par d’autres. Et ils se sont posés tout seuls, côte à côte, sur le papier, sans même qu’il faille les ordonner. Empreints de sensibilité et de tendresse. Les seuls qui peuvent s’écrire pour répondre à ceux du désarroi mêlé à cette même tendresse.
*toile d’Alastair Adams
