La désintégration de la persistance de la mémoire

Un titre pareil ne peut être que celui d’un tableau de Dali. Non?
Un titre pareil ne peut être que celui d’un tableau de Dali. Non?
Dernier dimanche d’août… L’été ne tardera pas à nous tirer sa révérence. Mais n’y songeons pas tout de suite. Pensons plutôt aux agréables souvenirs des dernières semaines, comme le fait la lectrice peinte par Yuliya Litvinova.
Faites-la vivre en vos mots, comme vous le faites si bien semaine après semaine. Je suis certaine qu’elle a quelque chose à nous raconter. Comme le veut l’habitude, aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain. Vous avez donc plus que le temps de lire les textes déposés sur la scène livresque de dimanche dernier et d’écrire quelques lignes. C’est avec plaisir que nous vous lirons.
D’ici là, bon dimanche et bon début de septembre à tous les envosmotistes et à celles et ceux qui les lisent.
Déjà samedi après-midi! C’est l’heure de la pause découverte d’artistes qui aiment les livres et la lecture. Cette semaine, l’artiste britannique Ishaa Lobo.
Une carte postale qui me fait découvrir le peintre Sulho Sipillä et qui me donne un objectif : en finir avec le déménagement/emménagement pour vraiment habiter et faire vivre la maison où j’ai grandi. Quand presque tout aura trouvé sa place, je ferai accorder le piano.
Parfois, je me dis que c’est une chance que je ne sois pas une fée du logis. Il y a donc des objets et des cartes postales dont j’avais totalement oublié l’existence qui surgissent au détour d’une boîte ou d’un livre. Comme celle-ci, envoyée il y a bien des années par mon amie Chantal, qui habite à proximité de la forêt de Fontainebleau, retrouvée en ouvrant un recueil de Prévert. Une photo prise par Robert Doisneau, en 1963. Une des nombreuses photos de Prévert par Doisneau, devrais-je dire. Et l’une des moins connues.
Moment de bonheur que cette trouvaille. Et grand sourire de ma part parce que je ne serai jamais la reine du rangement. Et tant mieux. J’aurai ainsi toujours des surprises.
Il n’y a rien de plus certain que le silence, la tranquillité et l’isolement pour te révéler les secrets de toi-même. (Guy Finley)
*toile de Bryan Larsen
Le peintre He Yifu a tellement aimé la Bretagne et elle l’a tellement inspiré qu’il lui a consacré un album qui a pour titre Le voyage d’un peintre chinois en Bretagne. Cette aquarelle représentant Saint-Cado, que j’ai vu en compagnie de mon amie Jasmine au siècle dernier, est extraite de ce livre. Chantal, qui m’a fait aimer la Bretagne dès 1981, savait bien que cette carte me plairait quand elle l’a choisie.
Parce que j’ai cette chanson en tête depuis une semaine, j’ai décidé de l’offrir à la lectrice de l’artiste britannique Sue Campion.
Il faudra que je fasse une pause à La Fleur en papier doré, qui a accueilli les surréalistes belges, si je revois Bruxelles. Il me semble que je pourrais y passer des heures afin d’examiner tout ce qui orne ses murs.
Mais aussi l’occasion de découvrir d’autres tableaux de l’artiste mirocomachiko.