Épitaphe 6
L’horizon
L’horizon repose au loin
Comme deux lèvres fermées
Le ciel que balaie
Un vent tiède égaré
Est comme un jour tendre
Qu’on voudrait caresser
Mais pourtant inaccessible.
Voici ce sourire de l’aube
Qui naît comme un baiser
Qui s’épanouit dans mon cœur
Et y suscite le désir
Et la soif du départ
J’entends ton appel
Ô toi dont l’idée
Me poursuit
Désir inutile.
Hubert Wallot, Épitaphe
*choix de la lectrice de Carol Keiser