Cette heure 3
Tout ce qui s’accumule ferme les yeux
Le sommeil n’a plus de corps
Il cherche une maison
Je marche
Je voudrais pleurer
Et l’autobus ne s’arrête jamais
Il y a ce bâillement et l’autobus tourne en rond
J’ai voulu tout ranger
La poussière qui s’enfonce
Le tapis qui flotte
Il y a ce petit mot que j’attends
Une explication
La porte s’ouvre
Se ferme.
Katerine Caron, Cette heure n’est pas seule
*choix de la lectrice de V. Klauss