Lali

21 octobre 2016

Roucouler 1

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

harding-scott-2

Tu parlais l’hirondelle de marcher
dans les jardins de nos feux
nous deviendrons grands à l’ombre de nos mains

je peux t’offrir des bouquets de pénombre
avant d’aller visiter ma splendide Géorgie

Marie-Ève Comtois, Roucouler comme des raisins sauvages

*choix de la lectrice de Scott Harding

Ah! Paris!

Filed under: La carte postale du jour — Lali @ 8:00

img_20160727_0005

Anja a, comme moi, un gros faible pour Paris et pour les collages. Vous aurez compris que, grâce à cette carte envoyée d’Allemagne, j’ai eu un sourire grand comme ça!

Ce que mots vous inspirent 1815

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

bazago-justo-jimeno

Les hommes ne croient jamais les autres capables de ce qu’ils ne le sont pas eux-mêmes. (Cardinal de Retz)

*toile de Justo Jimeno Bazago (dont toute trace a disparu)

20 octobre 2016

Petits riens 3

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

chiasson-denis-7

Ce que j’ai vu, je l’ai écrit
comme la pluie sur les vitres
et les larmes des roses, et tout
ce que j’ai oublié demeure

là, dans ce grand sac de voyelles
posés contre le pied de la table
où le temps passe entre ma vie
et moi sans blesser personne

Guy Goffette, Petits riens pour jours absolus

*choix de la lectrice de Denis Chiasson

Lombard Street

Filed under: La carte postale du jour — Lali @ 12:00

img_20161014_0052

La carte postale envoyée par Lori m’a ramenée des années en arrière. Et pourtant, le souvenir est toujours aussi vif, car mon voyage en Californie est de ceux que je n’oublierai jamais.

J’avais 17 ans. Mes parents m’avaient laissé organiser le voyage de A à Z à partir de celui que j’avais préparé dans le cadre d’un cours de géographie consacré au tourisme au cégep. Et je dois dire que je m’en suis plutôt bien tirée puisque seule une des escales a dû être supprimée en raison de la pénurie d’essence qui sévissait en 1979.

Je n’oublierai jamais San Francisco, car comme d’autres I left my heart in San Francisco. Devant le port, peut-être, ou alors au Japanese Tea Garden, ou encore sur Lombard Street, la rue la plus célèbre de la ville que nous tenions tous à voir de près. Si bien qu’en bonne copilote, j’ai préparé le circuit pour finalement dire : Ça y est. C’est ici, droit devant nous.

Nous aurions ou garer la voiture là-haut, oui. Mais nous n’aurions pas connu le plaisir fou de descendre Lombard Street en voiture, puis de la monter et de la descendre à pied par la suite.

Un souvenir impérissable.

Ce que mots vous inspirent 1814

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

armitage-jenny-1

Le plus grand secret du bonheur, c’est d’être bien avec soi. (Fontenelle)

*aquarelle de Jenny Armitage

19 octobre 2016

Petits riens 2

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

campos-edson-2

Elle dit C’est toujours
la même histoire avec toi
Rien n’est jamais
ni blanc ni noir
et quand tu parles
c’est par énigmes
comme si le monde
avait les yeux de ton poème

Guy Goffette, Petits riens pour jours absolus

*choix de la lectrice d’Edson Campos

Une artiste japonaise à découvrir

Filed under: La carte postale du jour — Lali @ 12:00

img_20161013_0015

Grâce à la carte postale envoyée par Danièle, j’ai découvert l’artiste japonaise Taupe Syuka, laquelle a, entre autres, illustré les aventures d’Alice au pays des merveilles, avec des couleurs vives à profusion.
Je suis séduite.

Ce que mots vous inspirent 1813

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

dewit-marchant-deborah-42

L’espérance, c’est croire que la vie a un sens. (Abbé Pierre)

*toile de Deborah DeWit

Mais ne pas oublier

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 5:43

childs-casey-2

Se faire à l’idée que les journées vont encore raccourcir, que la noirceur va prendre plus de place que la lumière. Et qu’il n’y a déjà plus de réveil jumelé au lever du soleil.

Se faire à l’idée que le café se prépare et se boit avec le plafonnier allumé depuis un bon moment. Et qu’il n’y aura plus de jours sans chaussettes dans ses chaussures.

Se faire à l’idée que dans moins de quinze jours ce sera déjà novembre. Et la pluie qui l’accompagne.

Mais ne pas oublier qu’aux petites heures du jour, qu’il fasse sombre ou clair, le faux silence de la nuit qui s’en va, avec au loin le bruit des voitures, n’en demeure pas moins un signe que la vie est là et qu’elle n’attend plus que nous.

*toile de Casey Childs

« Page précédentePage suivante »