Un dimanche avec Mafalda 3
Dire que c’est le même soleil qui a éclairé Shakespeare! Pasteur! Bolivar! Bach… Contamine-moi!
(Mafalda – mots de Quino)
*toile de Carol Allen Anfinsen
Dire que c’est le même soleil qui a éclairé Shakespeare! Pasteur! Bolivar! Bach… Contamine-moi!
(Mafalda – mots de Quino)
*toile de Carol Allen Anfinsen
Mais, Guille, sois plus compréhensif, bon sang! Pense que ces pauvres gens, avant de nous élever, n’ont élevé personne d’autre! Nous sommes leurs cobayes, on n’y peut rien!
(Mafalda, à son petit frère, à propos de leurs parents – mots de Quino)
*illustration de Yangsook Choi
Comme c’est aujourd’hui l’anniversaire de Quino, son célèbre créateur, Mafalda qui a fait les beaux jours des libraires et les fait peut-être encore, Mafalda a décidé d’inviter quelques jeunes lecteurs pour le souligner et partager avec eux certaines de ses répliques et réflexions qui demeurent d’actualité, même si ses aventures ont cessé de paraître il y a un peu plus de 40 ans. Des phrases pleins de bon sens, pas toujours politiquement correctes (et tant mieux) qui ont fait le tour de la planète.
Puisse Mafalda toujours nous inspirer, petits et grands, à réfléchir avant d’agir, voire même nous donner le goût d’épingler certaines de ses phrases sur nos murs, en commençant par celle-ci :
J’ai beaucoup pensé au rôle de l’homme dans le monde et je suis arrivée à la conclusion qu’un rôle ne vaut rien si la pièce est mauvaise.
Ce sera des poèmes de rien
jetés au fleuve
pour me soustraire
au roman du centre perdu
aux sortilèges du soleil
sur mon enfance
je me tairai je le jure
avec la tête d’Antigone
sous le bras
Élise Turcotte, La forme du jour
*choix de la lectrice d’Evert Jan Ligrelijn
Le Stabler-Leadbeater Apothecary Museum, à Alexandria, dans l’État de Virginie, est une merveille, selon Susan, qui m’a envoyé cette carte postale. Je serais presque prête à affirmer, même sans l’avoir vue, qu’elle est presque aussi belle que certaines librairies anciennes.
Et ce n’est pas tout! Grâce à cet envoi, j’ai appris qu’il y avait de très nombreux musées consacrés à la pharmacies dans le monde. Je ne les verrais pas tous, c’est certain, mais je peux peut-être avoir une carte postale de tous ces musées, non?
Le temps passe décidément trop vite en été. Du moins ai-je cette impression en jetant un œil sur l’illustration de Sempé. Il me semble que je viens tout juste de la soumettre à vos mots alors qu’elle est là depuis six jours, ce qui signifie que vous n’avez plus que 24 heures devant vous avant la validation des textes.
Puis-je compter sur le vôtre?
*toile de Charles West Cope
Météore les rêves de refrain
je chante tel un astre
je suis rapide comme le vert
le passé s’est éteint
dans le froid
des arbrisseaux
qui décorent le chemin
Élise Turcotte, La forme du jour
*choix de la lectrice de Maxwell Doig

(photo de Frances Linzee Gordon)
Les cartes postales nous apprennent toujours quelque chose. Ainsi, celle-ci, envoyée par ma filleule, elle aussi curieuse de tout, représentant une jeune mariée au regard triste, du peuple Karo, en Éthiopie, dont la population diminue chaque année. Elle ne comptait plus que 1488 personnes en 2007.
Dans un bon roman policier rien n’est perdu, il n’y a pas de phrase ni de mot qui ne soient pas significatifs. (Paul Auster)
*Agatha Christie, peinte par Dora Altounyan
Mémoire fidèle au passé
le silence prend des ailes
plus rien n’affecte la destinée
ni ritournelles
ni fioritures
à l’ombre des écueils
la peur de ne pas pouvoir vivre
le bonheur défie l’essentiel
approfondissant l’espace
l’unique souvenance d’être
Lucie Chéné, Des écorces frappées de nuages
*choix de la lectrice d’Irit Bourla