Lali

29 mai 2013

Le joueur de mandoline

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 19:36

Avec Le joueur de mandoline, Nathalie Somers aborde les peurs nocturnes en mettant en scène Aldébaran, un joueur de mandoline reconnu qui aura pour mission d’aider le jeune roi à dormir grâce à sa musique enchanteresse.

Mais ce ne sont pas les mélodies d’Aldébaran qui viendront à bout de l’insomnie du roi Vaillant, mais le vent, car le musicien — qui est aussi un sage — a ouvert les fenêtres afin que le jeune roi puisse entendre tous ces sons qui viennent de l’extérieur et qui lui font peur parce qu’ils lui sont inconnus, alors qu’ils peuvent eux aussi créer des sons qui apaisent.

À la fois un vibrant hommage à la musique et à son pouvoir en même temps qu’un album pour contrer les cauchemars et les peurs des enfants, Le joueur de mandoline est aussi un beau livre, un très beau livre. Les illustrations imaginées par Lydie Baron sont d’une telle finesse qu’on a l’impression qu’elles sont parfois faites de soie tant elles sont vaporeuses et légères.

Un album qui aurait bien plu à Shéhérazade, je crois.

Titre pour le Challenge Des mots et des notes challenge-des-notes-et-des-mots-4.jpg

J’lâche pas!

Filed under: États d'âme,Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 13:00

Dans trois heures, au revoir bureau!

Ce que mots vous inspirent 935

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Si l’orage, si le naufrage, si les vents à l’unisson nous assaillent, c’est pour nous rappeler que nous sommes toujours sur la route. Où que nous soyons, nous avons toujours franchi le seuil. (Khireddine Mourad)

*toile de Delia Tournay-Godfrey

Elle sourit

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 6:45

Elle sourit. Elle sait que demain elle prendra la route. Qu’elle a rendez-vous avec Québec. Pas longtemps. Juste deux jours. Suffisamment pour faire provision d’images et pour arrêter la course du temps. Et oublier les textes à réviser, voire à réécrire tant ils sont souvent bâclés.

Elle sourit.
Vivement demain.

*toile de Zurab Martiashvili

28 mai 2013

Voix d’Égypte 8

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Paroles à l’étrangère

En nous-mêmes la voie que tu croyais déserte
Parce que tes bras jamais ne se referment
Sur mon enfance qui n’a pas la forme de ta grandeur.
Femme ainsi je me souviens de toi
Si tu veux
Le séjour prolongé des parcelles d’amour
Finira par un geste particulièrement grave
Que les voiles en dormant font à la tempête
Mais encore, parle-moi de l’oiseau inconnu
Qui commence lentement à aimer la lumière
Ma vie échangée contre tes larmes a mendié dans le ciel.

Henri El-Kayem
(extrait de l’Anthologie de poésie francophone d’Égypte de Jean-Jacques Luthi)

*choix de la lectrice de Marcel Rieder

La princesse qui n’aimait pas les princes

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 19:14

Ça commence comme tous les contes de fées et de princesses. Ou presque. Sauf que la princesse créée par Alice Brière-Haquet sait faire la mayonnaise. Il n’en faut pas plus pour qu’on décide de lui trouver un prince à sa mesure et que le roi son père utilise tous les moyens mis à sa disposition, des plus traditionnels aux tout récents, afin de dénicher le meilleur parti pour sa fille. Mais celle-ci fait la fine mouche (comme la princesse Finemouche imaginée par Babette Cole). Aucun des princes et autres roturiers, malgré leurs divers talents, n’arrive à séduire un tant soit peu la jolie princesse.

Il ne reste plus au roi qu’à faire appel à la fée et à sa baguette magique afin d’aider la princesse à trouver la personne avec qui elle voudra vivre jusqu’à la fin des temps. Mais voilà. Il y avait bien une raison pour expliquer pourquoi la princesse n’aimait pas les princes, aussi exceptionnels étaient-ils. La princesse attendait la femme de sa vie et c’était la fée…

Grâce au texte sensible et ludique d’Alice Brière-Haquet et aux formidables illustrations de Lionel Larchevêque, La princesse qui n’aimait pas les princes aborde avec finesse un sujet souvent difficile pour les parents et les enseignants qui, les uns et les autres, pourront l’utiliser afin de susciter des discussions au besoin.

Le rose de la rue Parthenais

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 12:08

Un cerisier? À vous de me le dire!

Ce que mots vous inspirent 934

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Choisis bien tes mots car ce sont eux qui créent le monde qui t’entoure. (Pensée Navajos)

*illustration d’Ada Vekony

27 mai 2013

Voix d’Égypte 7

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Signes

Plus ardents que le ciel qui s’efface, les astres.
Et sur les pavés secs, plus luisantes les pluies.

Mais la forme des pas inscrits dans la poussière
Poursuivra dans le vent les chemins interdits.

Et les vœux imprudents restés dans leur lumière
Vont d’automne en automne, ivres comme aujourd’hui.

Lèvres phosphorescentes aux soifs d’autrefois
Lèvres scellées encore sur des sources absentes
Vous gardez oublié sur sa trace pâlie
Le signe fulgurant qui ne s’épuise pas.

Mireille Vincendon
(extrait de l’Anthologie de la poésie francophone d’Égypte de Jean-Jacques Luthi)

*choix de la lectrice de Louis Valtat

La symphonie des baleines

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 19:47

C’est un événement qui a eu lieu au cours de l’hiver 1984-1985 qui a inspiré au musicien Steve Schuch le très bel album La symphonie des baleines. Cette année-là, 3000 baleines allaient être retenues prisonnières des glaces qui se formaient dans la péninsule de Chukchi et dans le détroit de Senyavina, qui sépare l’Alaska de la Sibérie.

Or Glashka, qui entend leur chant, sait qu’elles sont là. Paniquées. Elle sait qu’il faut les aider, qu’elle a peu de temps pour agir et avertir les autorités du petit village d’Alaska où elle vit, sans quoi elle périront. Elle sait aussi que les instances décisionnaires devront elles aussi ne pas tarder avant de demander du secours. C’est un brise-glace soviétique qui ouvrira le chemin, mais pas seul. En effet, les baleines aimant la musique classique, elles ont suivi le navire qui en diffusait. Tout simplement. Et c’est ce qui les a sauvées.

Rien n’a été inventé dans La symphonie des baleines sauf le personnage de Glashka, ce qui ajoute de la poésie à cette histoire émouvante et permet aux jeunes lecteurs de s’identifier à quelqu’un de leur âge. De plus, ils tomberont sous le charme des illustrations signées Peter Sylvada qui avait su avec finesse donner des images au très bel album On se retrouvera.

Cette histoire, avant d’inspirer ce conte à Steve Schuch, lui avait d’abord fait composer une mélodie pour violon. Une mélodie qui, j’ose le croire, plait aux baleines.

Titre pour le Challenge Des notes et des mots challenge-des-notes-et-des-mots-4.jpg

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