Le joueur de mandoline
Avec Le joueur de mandoline, Nathalie Somers aborde les peurs nocturnes en mettant en scène Aldébaran, un joueur de mandoline reconnu qui aura pour mission d’aider le jeune roi à dormir grâce à sa musique enchanteresse.
Mais ce ne sont pas les mélodies d’Aldébaran qui viendront à bout de l’insomnie du roi Vaillant, mais le vent, car le musicien — qui est aussi un sage — a ouvert les fenêtres afin que le jeune roi puisse entendre tous ces sons qui viennent de l’extérieur et qui lui font peur parce qu’ils lui sont inconnus, alors qu’ils peuvent eux aussi créer des sons qui apaisent.
À la fois un vibrant hommage à la musique et à son pouvoir en même temps qu’un album pour contrer les cauchemars et les peurs des enfants, Le joueur de mandoline est aussi un beau livre, un très beau livre. Les illustrations imaginées par Lydie Baron sont d’une telle finesse qu’on a l’impression qu’elles sont parfois faites de soie tant elles sont vaporeuses et légères.
Un album qui aurait bien plu à Shéhérazade, je crois.
Titre pour le Challenge Des mots et des notes