Lali

27 octobre 2012

Dès lundi…

Filed under: Ailleurs,Signé Lali — Lali @ 17:21

Dès lundi et pour toute la semaine, je vous emmène à Québec où j’étais il y a quinze jours pour un colloque. En primeur, les photos prises de ma chambre d’hôtel au cinquième étage, où on peut voir d’une part une partie du Parlement, qui abrite l’Assemblée nationale et d’autre part, le Château Frontenac, le célèbre hôtel de la capitale provinciale, avec sa vue imparable sur le fleuve.

Un samedi d’automne au marché

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 11:42

Citrouilles, courges décoratives, piments d’Espelette et aubergines. D’autres couleurs d’automne pour le plaisir des yeux et des photographes.

Et si…

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Et si elle se décidait enfin? Et si elle postait les mots inspirés par la toile de la semaine? Et si vous le faisiez aussi?

*toile de Charles Haigh-Wood

26 octobre 2012

Au pays des ombres 4

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Chaque jour suffit sa part de mots
chaque fleur sa part de printemps
chaque soleil sa part de clarté
chaque nuit sa part d’ombres
chaque mer sa part de bleu
entre le corps divisé de la lumière
j’apprends le jour
j’apprends la nuit
j’apprends le secret des chemins
j’apprends par exemple l’amour
j’apprends par exemple le mot bonheur
j’apprends ce qui m’habite
l’exil et le silence
la rose qui ne doit pas mourir

Rodney Saint-Éloi, Récitatif au pays des ombres

*choix de la lectrice de Nico Jungman

L’histoire de Dom

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 20:03

Bien sûr que Dom n’est pas le grand frère idéal. Il serait plutôt du genre à montrer ce qu’il ne faut pas faire. Mais il n’est pas un si mauvais bougre. Même s’il lui arrive de casser des vitres de voiture. Même s’il ne se lève jamais avant midi. Même s’il a quitté l’école à quinze ans. Même s’il passe ses journées à traîner.

Dom n’est pas méchant. Il est juste un peu perdu sans qu’on sache pourquoi. Et peut-être qu’il ne connaît pas lui-même la raison de son mal-être, alors qu’il s’accroche aux chansons de Johnny Hallyday pour tenir le coup.

Non, Dom n’est pas responsable de tous les mauvais coups du quartier malgré ce qu’on dit à droite et à gauche et particulièrement dans l’immeuble où il habite. Après tout, il pense à réveiller son petit frère pour qu’il aille à l’école et il lui fait réviser ses leçons pour qu’il ne suive pas ses traces et fasse quelque chose de sa vie.

C’est ce que nous livre François Schoeser dans Les autres, ils disent, un roman destiné aux adolescents. Parce que, peut-être, n’est-il jamais trop tard pour retrouver sa fierté.

Les jaunes du boulevard Saint-Laurent

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 16:26

De belles raisons de sourire!

Quand l’automne dit bonjour à l’été

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 10:32

C’est à l’église Saint-Jean-de-la-Croix, rue Saint-Zotique, que la scène s’est déroulée sous un ciel des plus invitants pour faire connaissance. Et les fleurs de l’été se sont laissées conquérir sans hésitation par l’automne qui a doré leurs feuilles…

Ce que mots vous inspirent 784

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

La découverte est un plaisir aussi subtil et intéressant que la connaissance. (Jacques Lamarche)

*illustration de Carlos Cubeiro

25 octobre 2012

Au pays des ombres 3

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

J’habite l’antre de l’exil
la confusion des vents et des papillons
les lettres se désapprennent
les lettres se réapprennent
je perds et je gagne sans façon
j’espère de désespérer
la plante l’oiseau le lac
l’exil est un trou noir

Rodney Saint-Éloi, Récitatif au pays des ombres

*choix de la lectrice de Linda Naiman

Exquise Louise

Filed under: À livres ouverts,Mes lectures belges — Lali @ 19:51

Une petite fille grandit sous le regard de ceux qui l’aiment. Elle s’appelle Louise et elle est un poème à elle seule avec ses questions, son amour pour la nature, sa passion pour la vie, ses rires et se grands yeux qui ne cessent de s’étonner. Une petite fille bouge avec ses grands pieds et nous surprend au détour de chaque geste. Une petite fille nous redonne le goût de l’essentiel que les grandes personnes ont enfermé dans une armoire parce qu’il faut bien un jour laisser l’enfance derrière soi. Et pourquoi donc?

Une petite fille nous pose la question sans la poser. Et nous ne pouvons qu’y répondre en contemplant les étoiles, en comptant les taches des coccinelles et en se dessinant une moustache en buvant un verre de lait.

Une petite fille nous apprend à vivre à nouveau. Le temps d’un livre. D’un très beau livre signé Eugène Savitzkaya.

Lu dans le cadre du Challenge « Littérature belge ».

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