Un dimanche tout en verbes 7
Aéroflipper : avoir peur de l’avion
(Dictionnaire des verbes qui manquent)
*illustration de Steph Baxter
Aéroflipper : avoir peur de l’avion
(Dictionnaire des verbes qui manquent)
*illustration de Steph Baxter
Encyclopédir : saouler quelqu’un de connaissances inutiles
(Dictionnaire des verbes qui manquent)
*illustration d’Inslee Haynes
Petitnuager : ressentir un bonheur simple et discret
(Dictionnaire des verbes qui manquent)
*toile de Nicole Avezard
Alors que l’heure d’hiver s’est installée en Europe, une semaine avant que l’Amérique ne lui emboîte le pas, les personnages de l’artiste James Gurney ont décidé d’aller faire un tour au grenier dans le but d’y faire le ménage.
Or, la petite scène livresque que je vous soumets en ce dimanche semble laisser entendre qu’il n’y aura ni balayage ni époussetage… Vrai ou pas? La suite vous appartient.
Au plaisir de vous lire dans sept jours alors que tous les commentaires seront validés d’un seul coup.
Rétroviser : regarder derrière soi
(Dictionnaire des verbes qui manquent)
*illustration d’Isabelle Planté
Circonspecter : avancer prudemment
(Dictionnaire des verbes qui manquent)
*illustration de Doug Salati
Pacotiller : briller de mille feux
(Dictionnaire des verbes qui manquent)
*illustration de Gürbüz Doğan Ekşioğlu
Les personnages de l’illustrateur Dave Cutler ont eu beau chercher dans plusieurs dictionnaires, certains verbes manquent décidément à l’appel. Enfin, « manquaient », puisque j’ai mis la main sur le Dictionnaire des verbes qui manquent, où on apprend que le verbe coire signifie « rester coi, coite », que le verbe concire signer « rester bref », que le verbe entracter signifie « faire une pause » et que le verbe lacuner signifie « présenter des vides, des absences, des manques ».
Ce qui m’a donné l’idée d’inviter d’autres fous des mots afin de leur faire découvrir d’autres verbes qui manquent. Ce sera donc, au pays de Lali aujourd’hui, un dimanche tout en verbes!
pour en finir
je suis né d’une erreur du vent et de la mer
c’est pourquoi j’ai vécu au rythme des marées
poisson-lune égaré sur un chemin de terre
je n’ai fait que passer sans pouvoir respirer
Tristan Cabral, Le passeur de silence
*choix de la lectrice d’Emma Fordyce MacRae
Je n’ai pu m’empêcher à la lecture de Ma belle-mère est une sorcière de penser que, peut-être, il y a 20 ans de cela, j’ai moi aussi été aux yeux d’une petite fille de cinq ans, une sorcière. Pas que j’aie été aussi parfaite qu’Esther, la belle-mère imaginée par Isabelle Danel, mais il me semble avoir été plutôt réussie dans le genre « belle-mère sympa ».
Je ne savais pas faire des tresses françaises, mais jamais nous ne nous sommes ennuyées celle qui a fait partie de ma vie pendant neuf ans et moi. Comme c’est le cas d’Ariane et d’Esther, qui ont visiblement une belle complicité. Jusqu’à ce que la plus jeune des deux se rende compte que quelque chose est en train de changer. Son père a été ensorcelé, c’est certain. Et s’il l’a été, c’est que la belle Esther est une sorcière. Mais comment venir à bout d’une sorcière et de ses tours autrement que par la sorcellerie?
Ma belle-mère est une sorcière est un bijou du genre. Résultat : émotion et fous rires au rendez-vous!