Lali

18 avril 2012

Ce que mots vous inspirent 647

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

L’humour a besoin du doute pour circuler. (Edmond Jabès)

*illustration de Mary GrandPre

17 avril 2012

Les vers d’Antoine 5

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Vue des airs, la mer est toujours aussi vaste.
Les cumulus sont des îles en archipel
où l’esprit s’abandonne au sommeil

entre deux turbulences. Nous partons
sans partir parce qu’ailleurs est comme ici

finalement et qu’ici est comme ailleurs.
Nous voyageons sans bouger

autour de la terre puisque tout bouge
et demeure immobile à la fois dans l’espace immuable.

Antoine Boisclair, Le bruissement des possibles

*choix de la lectrice de Willem Haenraets

Le leçon de piano de Madame Butterfly

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 19:34

Madame Butterfly n’enseigne pas le piano comme on le fait habituellement. Et c’est ce qui semble faire son charme auprès de ses élèves qui lui vouent un attachement profond. Il faut dire qu’elle fait des pizzas aux légumes qui sortent de l’ordinaire, que son chat a l’oreille très développé et qu’une fois par année elle entraîne ses élèves à la conquête de Paris.

Je ne suis pas certaine que les méthodes de Madame Butterfly fassent de ses élèves des pianistes hors du commun, mais ce sont je ne doute pas, c’est qu’ils ont du plaisir à se rendre chez elle et à apprivoiser certaines pièces du répertoire.

La leçon de piano de Madame Butterfly est un bel album ludique qui enchantera les enfants par l’imagination qui domine tant le texte que le les illustrations, tous signés Susanne Janssen. Et pas que les enfants, les grands aussi!

challenge-des-notes-et-des-mots-4.jpg
détails ici

Le magasin général

Filed under: Ailleurs,Signé Lali — Lali @ 16:29

Vous cherchez une plaque automobile des années 40? Une pinte de lait en verre des années 60? Des posters d’équipes de hockey? Des jeux de société qui ont eu leur heure de gloire? De vieilles bouteilles de bière exhibant des logos qui ont disparu? Quelque objet que vous estimez introuvable? Poussez la porte du 1196, de la rue Saint-Jean à Québec. Vous pourrie bien avoir des surprises!

C’est si bon!

Filed under: Ailleurs,Signé Lali — Lali @ 11:22

Rue Saint-Jean, à Québec, se trouve la confiserie C’est si bon. Un régal pour les yeux autant que pour la bouche!

Ce que mots vous inspirent 646

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Chaque instant est toute la vie. (Yolande Chéné)

*toile d’Ana Bagayan

16 avril 2012

Les vers d’Antoine 4

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Un goéland monte et descend
dans la mer des tranquillités.
Le feuilleté du sens, son chuchotis doux à l’oreille,

émerge des pages du livre ouvert
entre le monde et la fiction du monde.

Antoine Boisclair, Le bruissement des possibles

*choix de la lectrice d’Anita Klein

Des rouges de toutes les couleurs

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:09

Il y a le rouge, mais il y a aussi des rouges. Des rouges de toutes les couleurs. Comme le prouve Jean-François Leblanc avec son premier recueil justement intitulé Rouges, qui dépose ici et là ses couleurs comme le ferait un peintre voulant mettre de l’avant un détail qui passerait inaperçu autrement. Des rouges pas toujours explicites, mais qui sont bien là, dans la mort ou dans la passion, figures dominantes de ce recueil aux textes courts et révélateurs de la douleur de vivre.

Rien n’est deviné
écrire ton prénom
danser
dire ce qu’il me faut traverser
la haine
l’arrogance la mort
ces doigts de ma peur
de vivre.

En quelques lignes surgissent des images, dans lesquelles le sang domine sans qu’il soit inscrit nommément à même les vers. Mais il est là. On ne peut douter de son effet même si on n’en connaît pas la cause. Il enveloppe les mots, leur donne leur rouge.

Si tu veux je t’offre celui qui réclame le
vertige foudroyant que tu portes
,
écrit plus loin Jean-François Leblanc. Et l’image du rouge destructeur surgit. Plus forte que tout.
Comme elle l’est aussi dans ces vers, alors que le rouge s’éteint :

Je cherche notre droit de passage sorte
d’offrande indiscutable consignée par les
photographies décolorées.

D’une image à l’autre, d’un rouge à l’autre, nous apprivoisons l’univers du poète. Ou nous croyons le faire. Sans en avoir l’assurance. Et cela n’est pas important puisque la réponse est ailleurs, dans la perception du lecteur, dans ce qui le touche et qui n’est peut-être pas écrit. La poésie suggère.

Ou, comme l’affiche l’auteur, en guise de dernier poème :
La poésie est un cœur qui existe à l’épicentre du monde.

Rouge, il va sans dire.

Texte publié dans

Du bon Dumas

Filed under: Trois petites notes de musique — Lali @ 16:49

Ce n’est pas d’hier que j’aime Dumas. Pas un des deux Alexandre mais un Dumas bien de chez nous. Un Dumas prénommé Steve à propos duquel j’ai écrit ici un billet en 2006. Le Dumas qui a remporté le prix Rapsat-Lelièvre en 2005. Celui aussi qui vient de lancer son tout nouvel album L’heure et l’endroit, qui ne laissera personne assis bien tranquille sur sa chaise tant il vous donne envie de bouger.

C’est du Dumas. Du bon Dumas. Avec de jolis textes et du rythme. Tant pis pour ceux qui n’aiment pas (notamment un des critiques du Devoir de mes amis). Moi j’aime. Vous prendrez bien Un aller simple?

La gare du Palais

Filed under: Ailleurs,Signé Lali — Lali @ 12:00

C’est en 1915 que la ville de Québec s’est dotée d’une gare ferroviaire, la gare du Palais, qui a des airs de ressemblances avec le Château Frontenac. Fermée entre 1976 et 1985 afin d’être agrandie et modernisée, elle est devenue lors de sa réouverture la gare routière de la capitale. C’est donc ici même, trois heures après avoir quitté Montréal, qu’a commencé mon périple samedi dernier, alors que je rencontrais des collègues écrivains le matin, passais l’après-midi au Salon international du livre de Québec et soupais avec mon cousin psychiatre et écrivain. Une journée livresque dont j’ai rapporté quelques images que je vous offrirai au fil des prochains jours. Vous voulez bien?

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