Un dimanche avec Wittgenstein 6
Ce qui est mystique ce n’est pas comment est le monde, mais le fait qu’il est. (Ludwig Wittgenstein)
*toile d’Albert Anker
Ce qui est mystique ce n’est pas comment est le monde, mais le fait qu’il est. (Ludwig Wittgenstein)
*toile d’Albert Anker
Le langage quotidien est une partie de l’organisme humain, et pas moins compliqué que ce dernier. (Ludwig Wittgenstein)
*toile de Cecil Bell
La toile de la semaine dernière a peut-être attiré moins d’envosmotistes que d’habitude, mais qu’à cela ne tienne. Nous voici à nouveau dimanche et c’est l’heure d’accrocher une nouvelle toile à votre intention afin que, comme le veut l’habitude, vous lui prêtiez vos mots et votre imagination.
C’est donc la lectrice peinte par Steven Rhude qui, pendant sept jours, restera plongée dans le sommeil tandis que vous l’examinerez sous toutes les coutures afin de nous dire en vos mots ce qu’elle vous inspire.
À dimanche prochain pour la suite.
Ce qui a lieu, le fait, est la subsistance d’états de chose. (Ludwig Wittgenstein)
*toile de Gerard Boersma
Ce que nous ne pouvons penser, nous ne saurions le penser, donc nous ne pouvons dire que ce que nous saurions penser. (Ludwig Wittgenstein)
*toile de Beryl Cook
C’est un 29 avril qu’est décédé le philosophe Ludwig Wittgenstein, viennent d’apprendre les lecteurs peints par Josef Franz Danhauser dans le cahier Livres de leur quotidien qui a réuni quelques-unes des citations du célèbre Viennois d’origine.
Lecteurs et lectrices de cette page consacrée à Wittgenstein, décédé il y a 61 ans aujourd’hui, viendront donc au fil de la journée déposer à votre intention quelques-unes des réflexions de l’auteur de l’essai De l’incertitude. Voici la première :
Il en est ainsi : si on ne cherche pas à exprimer l’inexprimable, alors rien n’est perdu. L’inexprimable est plutôt – inexprimablement – contenu dans l’exprimé.
Sous ses paupières
Elle aime les couleurs, et je ne sais pourquoi l’ennui, parfois, sur ses épaules.
Si elle penche sa tête c’est parce qu’elle est la plus profonde des cordes. Et parfois, je ne sais pourquoi, parfois, elle n’entend pas.
Où est ma bien-aimée? Où? Je le demande, parfois, et ma bien-aimée se tient devant moi!
Chaque jour qui vient s’absente.
Chaque jour qui ne vient pas s’absente également1
Je n’ai pas quitté l’amour, je n’ai pas quitté ma guerre. Et si ma bien-aimée voit les couleurs, elle verra aussi combien je la protège et combien je suis en elle prisonnier.
Car je suis la couleur claire qu’elle aime et la couleur foncée qu’elle aimera.
Je suis ce qui se ferme sous ses paupières.
Ounsi al-Haje
(dans Les poètes de la Méditerranée)
*choix de la lectrice d’Andrew Hughes
C’est parce qu’elle a consacré son plus récent album à Gershwin que j’ai découvert la chanteuse de jazz allemande, Lyambiko, d’origine tanzanienne par son père. Et pourtant, c’est son huitième album.
J’avoue humblement qu’il était temps que Lyambiko croise mon chemin. Elle est fabuleuse. sa version de Someone to watch over me devrait vous en convaincre.
Rapportées par Lou qui était à Saint-Jean-de-Luz il y a peu de temps. Ça fait envie, non?