Lali

7 avril 2012

L’idée lui est venue

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Voilà des jours qu’elle a sans cesse en tête la toile de la semaine, qu’elle lui invente des histoires ou qu’elle y entre afin de se raconter, elle. Et puis, ce matin, alors que les commentaires seront validés dans 24 heures, l’idée lui est venue. À vous aussi?

*toile d’Émile Vernon

J’ai laissé là les mots

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 6:11

J’ai laissé là les mots. Les mots des poètes. Ceux des lettres entassées dans des cartons à chaussures. Ceux qu’on m’a dits un jour. Ceux que je n’ai pas encore écrits.

J’ai laissé là les mots. Et j’ai écouté les oiseaux raconter le ciel rose d’un matin d’avril dans une langue aussi belle que certains mots.

*toile de Sun Hong-Wen

6 avril 2012

Les vers de Fouad 3

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

20 août 1985

Le fleuve gronde à son source,
Se disperse dans les vallées,
Médite dans les plaines,
Tremble près de la mer,
Et en elle, se tait.

Fouad Rifka, La cabane du soufi

*choix de la lectrice de Joseph Dawson

Arsène au Berlaymont

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:55

Si vous avez un ami eurocrate, c’est-à-dire fonctionnaire à la Commission européenne, et qu’il y travaille depuis longtemps, parlez-lui d’Arsène au Berlaymont, le premier roman de Daniel Guggenbühl, un eurocrate retraité, qui met en scène les aventures d’Arsène, un fonctionnaire européen qui perd régulièrement son chemin dans les dédales du Berlaymont, lequel abrite 3000 fonctionnaires.

Intrigues, secrets de Polichinelle ou bien gardés, trafic d’influence, liaisons amoureuses, tous les ingrédients habituels de ce genre de roman y sont, bien dosés, mais avec un petit côté vieillot : l’action se déroule en 1974.

Il n’en reste pas moins qu’on prend plaisir à lire les aventures de ceux et celles qui s’agitent dans cette fourmilière, tout en ne perdant jamais de vue qu’ils travaillent d’abord pour eux et leur propre avancement. Arsène au Berlaymont tient donc la route et vous fera découvrir un peu Bruxelles, notamment le Résidence Palace, en face du Berlaymont, où Arsène a élu domicile. Pour la petite histoire, c’est l’architecte Michel Polak qui a été chargé de sa réalisation, lequel est aussi l’architecte de l’Hôtel Le Plaza. C’est à ses fils, André et Jean Polak, qu’ont été confiés les plans de l’Atomium.

Arsène au Berlaymont ne changera pas le cours de la littérature par son écriture assez banale. Mais qui connaît ou aime Bruxelles, qui y est fonctionnaire européen ou en connaît un, appréciera.

Titre pour le Défi Premier Roman

Le français, une langue qui se perd…

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 13:04

D’ailleurs, on ne dit plus en perdre son latin, mais en perdre son français!

Ce que mots vous inspirent 639

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Mais Paris est une ville-livre, une ville écrite, une ville imprimée. Une ville-livre faite de milliers de livres. Une ville dont on pourrait dire qu’elle est le rêve d’une bibliothèque, si l’on pouvait attribuer à une bibliothèque la faculté de rêver. (Leonardo Sciascia)

*toile de Tavik Frantisek Simon

5 avril 2012

Les vers de Fouad 2

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

15 mars 83

Il s’assoit au café
Tamise les secondes
Les compte, s’égare
Dans son âge,
Dans les nuages de la mémoire,
Fluviaux,
Les visages passent
Tel le vent dans une locomotive.

Au temps des cafés
Les mains s’encombrent
De peur, de fumée,
Et les visages s’effacent.

Fouad Rifka, La cabane du soufi

*choix de la lectrice de Belinda Del Pesco

Oscar Niemeyer, encore

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:52

C’est le film réalisé par Marc-Henri Wajnberg qui m’a incitée à emprunter à la bibliothèque le livre que le photographe Matthieu Salvaing, qui connaît très bien le Brésil, a consacré à son ami de longue date, l’architecte Oscar Niemeyer.

J’avais envie d’aller plus loin, de me gaver d’images. C’est ce que j’ai fait après avoir lu l’entrevue accordée par l’architecte brésilien à Fritz Uteri, du Jornal do Brasil, laquelle sert d’introduction aux photos qui représentent une partie du travail de Niemeyer. Une entrevue tout en nuances, respectueuse, qui nous montre de belle façon l’ouverture de Niemeyer sur le monde.

Et si les photos de Mathieu Salvaing sont pour la plupart réussies pour les bâtiments, c’est une photo de l’architecte regardant le photographe, pensif, qui est la plus réussie. Je reprocherai tout de même à l’éditeur d’avoir choisi le format d’une suite de photos sans explications suivie d’un index, ce qui est agaçant pour qui veut avoir l’information sans fouiller.

La sonate du jeudi

Filed under: Trois petites notes de musique — Lali @ 14:00

S’il est un pianiste québécois à propos duquel tout le monde est d’accord, celui qui en est encore à découvrir les œuvres majeures de la musique classique comme le critique le plus difficile qui prétend avoir tout vu et tout entendu, c’est bien Marc-André Hamelin, dont la réputation n’est plus à faire, si bien que ces prochaines semaines vous pourrez assister à un de ses concerts tant au Portugal, en Allemagne, aux États-Unis, au Brésil qu’au Québec.

L’album que le pianiste a consacré à Dukas et à Delvaux en 2006 est un de ceux qu’il me plait d’écouter de temps en temps. Pour la maîtrise de l’artiste. Pour sa sensibilité. Pour la finesse de son interprétation.

Pour le plaisir, voici donc le premier mouvement de la Sonate en mi bémol mineur de Paul Dukas :

Lire au parc

Filed under: Scènes livresques,Signé Armando,Vos traces — Lali @ 10:26

Sous surveillance, les lectrices. Armando faisait le guet tout en prétendant photographier des fleurs…

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