Quelques vers de Goethe 2
C’est la lectrice du peintre britannique Toby Wiggins qui avait ce soir rendez-vous avec Goethe. Un rendez-vous qui lui a fait retenir ces vers à jamais :
Certes, j’aurais été déjà si loin, si loin,
Aussi loin que le monde à nos yeux se déploie,
Si ne m’enchaînaient pas des astres tout-puissants
Qui à ta destinée ont suspendu la mienne,
Au point que je ne puis me connaître qu’en toi.
Mes pensées, mes efforts, mes espoirs, mes désirs
Ne savent d’autre but que toi et ton essence,
Et ma vie ne se sent rattachée qu’à ta vie.