Quand Annie, qui venait tout juste d’en terminer la lecture, a proposé à qui avait de le lire, L’échappée belle d’Anna Gavalda, j’ai bien sûr sauté sur l’occasion de m’offrir deux heures de plaisir dans son univers. Et ça a été presque ça.
Presque. Car si j’ai aimé les personnages, parfois proches de la caricature, ce qui aurait pu être agaçant, ce n’est pas vraiment ça qui m’a énervée, mais cette écriture phonétique qui ponctue ici et là cette histoire tissée de tendresse entre quatre frères et sœurs. Oui, je l’avoue, ça m’agace « hénaurmément » cette façon supposément moderne d’écrire les choses. Et pour tout vous dire, je ne m’y ferai probablement jamais. Si bien que j’ai presque aimé le roman refait de Gavalda (la première version date de 2001) pour l’idée, pour certains moments, pour les sourires qu’il a provoqués. Mais pas pour l’écriture.