Mon premier livre en finnois
Il fallait une chaîne de cartes postales pour qu’une écrivaine finnoise débarque dans ma vie et propose d’aller plus loin que le simple échange. Et la seconde trace de notre échange épistolaire est arrivé aujourd’hui.
Maria Vuorio – dont j’ai trouvé une photo sur le net – m’a envoyé un de ses livres, celui-là même qu’elle tient sur cette photo. Ma nouvelle correspondante a maintenant, en plus d’une jolie plume, un visage souriant. Et j’aime les questions qu’elle soùlève sur la langue, la littérature et la traduction. C’est vraiment le début de quelque chose de fabuleux qui prend forme aujourd’hui.
Autant je suis entourée d’écrivains, parce que pendant des années j’ai fait de longues entrevues à la télé et à la radio avec eux et que certains sont restés dans mon entourage ou parce que je fais partie du collectif d’une revue littéraire, autant tous ces écrivains sont d’ici et m’ont ouvert leur imaginaire ou confié des plaisirs d’écriture.
Maria est la première écrivaine hors de mon Québec natal avec qui je vais entretenir des contacts. Enfin, presque, puisqu’il y a quelques mois j’avais écrit à Éva Kavian, une auteure belge que j’apprécie beaucoup et que j’aurais voulu rencontrer cet été. Voyage avorté, trajectoire de vie modifiée, je n’étais pas dans l’esprit pour continuer, mais je lui ferai signe à nouveau. S’il n’y a pas eu de vacances belges en 2006, il y en aura en 2007.
C’est encore un pan qui s’ouvre. La possibilité d’échanger sur l’écriture avec quelqu’un dont c’est à la fois le quotidien et la passion. Qui a un parcours qui a quelques connivences avec le mien: des romans pour les jeunes, des nouvelles, de la traduction, un passage dans une maison d’édition…
Encore une fois, je remercie le net pour l’ouverture qu’il me donne et pour les possibilités qu’il m’offre de communiquer et de découvrir. C’est un voyage sans fin, sans frontières et sans bagages.