Sonnets portugais 8
La lectrice peinte par Nella Marchesini Malvano est allée au hasard. Ce qu’elle avait lu ici depuis quelques jours lui avait dicté ce geste. Elle savait qu’il y avait dans les Sonnets portugais d’Elizabeth Barrett Browning exactement ce qu’elle cherchait.
Mes lettres! du papier mort toutes… muettes et blanches –
Et pourtant elles semblent vivre et frémissent
Dans mes mains craintives qui dénouent leur lien
Et les dépose sur mes genoux ce soir.
Celle-ci disait… qu’il souhaitait me voir,
En ami : uen autre fixait un jour de
Printemps pour toucher ma main… chose simple,
Pourtant j’en ai pleuré! celle-ci… légère…
Disait, Chère, je t’aime; et je défaillis
Comme si Dieu foudroyait mon passé –
Cette autre, je suis tien – et l’encre a pâli
Couchée sur mon cœur qui battait trop vite –
Et celle-ci… Amour, serait inutile,
Si, ce qu’elle dit, j’osais le répéter.
Que de trésors dans ton blog…
Merci
Comment by Mathilde — 27 janvier 2010 @ 6:01
Ce poème est vraiment touchant… Merci Lali!
Comment by Denise — 27 janvier 2010 @ 8:37
Des mots qui me rendent bien songeuse…
Comment by Petit Poucet rêveur — 27 janvier 2010 @ 16:02