Sonnets portugais 6
La lectrice peinte par Lucia Kleinhans Mathews avait lu autrefois les Sonnets portugais d’Elizabeth Barrett Browning, si bien qu’elle savait exactement ce qu’elle cherchait. Ce poème :
Dis encore que tu m’aimes, une fois de
Plus encore. Bien que le mot répété
Te paraisse une chanson de coucou.
Souviens-toi que jamais sur les collines,
Vallées ou bois, sans accents de coucou
Ne vient le printemps dans toute sa verdure.
Aimé, dans l’obscurité accueillie
Par l,esprit du doute, par le doute blessée
Je t’implore… « Dis que tu m’aimes. » Qui peut craindre
Trop d’étoiles, quand chacune tourne au ciel –
Trop de fleurs, quand chacune couronne l’an?
Dis que tu m’aimes… aimes… aimes – sonne l’écho
D’argent! – pour te rappeler seulement
De m’aimer en silence, de ton âme.
La lectrice a choisi LE poème que je trouve très, très beau!
Bisous et bonne journée, Lali!
Comment by Denise — 25 janvier 2010 @ 7:50
Je pourrais bien le relire encore, et encore …quel beau poème !
Comment by Hespérie — 25 janvier 2010 @ 9:18
Tiens, où elle est Hespérie. Ça fait une heure que je la cherche dans le bleu…
Comment by Yo-Yo — 25 janvier 2010 @ 10:15
Comment traduire ce que je ressens à la lecture de ce sonnet…Quel bonheur de me plonger à nouveau dans la poésie que tu proposes…
Comment by Petit Poucet rêveur — 25 janvier 2010 @ 15:40