Sonnets portugais 4
La lectrice peinte par l’artiste écossais John Duncan Fergusson avait hâte qu’arrive son tour. En effet, les extraits des Sonnets portugais de la poète Elizabeth Barrett Browning, le recueil du moment des lectrices du soir, qu’elle a lus ici ces derniers jours avaient si bien piqué sa curiosité qu’elle était d’avance certaine que ce recueil allait lui plaire. Elle le fut encore davantage quand elle parcourut ces vers :
La face du monde a changé, je crois,
Depuis que j’entendis les pas de ton âme
Glisser doucement près de moi, comme
S’ils me dérobaient au terrible gouffre
De la mort, d’où – moi qui pensais sombrer –
Je fus rattrapée par l’amour, et appris
À nouveau la vie. La coupe du sort,
Par Dieu offerte, je la bois volontiers
Et loue sa douceur, toi à mes côtés.
Les noms des pays, des cieux ont changé
Car tu es ou tu seras, ici ou là;
Ce luth et cette chanson… aimés hier,
(Le chœur des anges le sait) ne sont plus chers
Que parce que ton nom danse en leurs paroles.
Splendides toile et sonnet! Que c’est beau!
Comment by Denise — 23 janvier 2010 @ 8:22
J’aime beaucoup ces vers, la rencontre d’une âme amie , d’une âme que l’on aime et c’est toute la vison du monde qui change ! Elle nous éclaire , ou nous révèle à nous même et c’est un changement d’état d’âmes pour nous soudain !
Bon week end Lali !
Comment by lanourse — 23 janvier 2010 @ 8:31
Tranquille dans mon sommeil, je fus réveillé par des bruit étranges… c’étaient des Portugais qui sonnaient.
Comment by Armando — 23 janvier 2010 @ 8:42