Quelques vers de Goethe 3
C’est la lectrice d’un peintre inconnu qui ce soir s’est penchée sur les mots de Goethe. Longuement. Jusqu’à ce qu’elle s’arrête ici :
De qui naissons-nous à ce monde?
De l’amour.
En quel cas serions-nous perdus?
Sans l’amour.
Qui nous aide à tout surmonter?
Mais l’amour.
Peut-on aussi trouver l’amour?
Par l’amour.
Qui ne laisse longtemps pleurer?
Mais l’amour.
Qui doit toujours nous réunir?
Mais l’amour.
Tout à fait…
De qui la femme du boulanger est amoureuse?
De l’amour?
De qui la fille du boucher est enceinte?
De l’amour?
De qui me viennent tous les soucis des maris trompés?
De l’amour.
Alors quand ma cousine Panpinette me dit que je suis « un amour » je m’empresse de lui demander de parler plus bas. Quelle sotte celle-là alors…
Comment by Armando — 1 février 2010 @ 7:28
OH oui… Tout est amour, mais nous sommes aveugles !
Comment by Jacques — 2 février 2010 @ 5:45