Quand offrir a un véritable sens
Quand papa m’a demandé jeudi dernier s’il était possible de lui trouver le premier livre qu’il a lu enfant et dont il ne se rappelait pas l’histoire mais juste le titre, je l’ai tout de suite pris en note. Une ex-libraire reste une libraire dans l’âme surtout quand il s’agit de dénicher la perle rare. Le soir même de sa demande, j’étais déjà en contact avec quelqu’un qui en avait un en stock. Un exemplaire du livre Le pêcheur d’éperlan, publié en 1943 par Granger Frères, est parti hier de Québec. Papa devrait l’avoir avant 2013.
Quand j’ai demandé à maman s’il n’y avait pas un livre de son enfance qu’elle désirait, elle s’est empressée de dire non, prétextant qu’elle n’aimait pas regarder en arrière et qu’elle n’avait pas la nostalgie de son enfance. Quelques heures plus tard, elle me parlait d’un livre qu’elle n’avait jamais fini, en deux tomes, qui appartenait à sa grand-tante Maria, une des nombreuses tantes de son enfance chez qui tous les cousins et cousines se retrouvaient le temps des vacances à Lac-Mégantic. D’un livre inspiré par la légende du Chien d’Or, mentionnée sur une plaque qui se trouve toujours rue Buade, à Québec.
Samedi, j’allais chercher dans une librairie du Plateau Mont-Royal les deux tomes du Chien d’or de William Kirby. Maman va pouvoir enfin savoir la fin. Et vous, lire l’histoire en entier grâce à ce lien.
Je n’ai jamais eu aussi hâte au déballage de cadeaux que cette année…
Quels beaux livres! Je suis jaloux.
Comment by Jean-Louis — 26 décembre 2012 @ 7:41