Lali

29 décembre 2012

Ce qu’en disent les lutins

Filed under: Couleurs et textures,Vraiment pas sérieux — Lali @ 10:35

Le père Noël serait effectivement au chaud et se reposerait d’avoir beaucoup pelleté hier, nous ont affirmé ses lutins qui chantaient sur un coin de rue. Nos enquêteurs ont des doutes sur la véracité de leurs dires. Les lutins chantaient les grands succès des Beach Boys.

*illustration d’Anton Pieck

Lendemain de tempête

Filed under: Couleurs et textures,Vraiment pas sérieux — Lali @ 10:02

De mauvaises langues prétendent que le père Noël aurait un peu trop festoyé hier soir après avoir beaucoup joué dans la neige qui couvre le Québec avec ses rennes, si bien qu’il ferait en ce moment un petit somme dans un endroit tenu secret. Vérité ou pas? Nous attendons d’en savoir plus avant de confirmer ou non cette rumeur.

*illustration de Chris Burke

Où est passé le père Noël?

Filed under: Couleurs et textures,Vraiment pas sérieux — Lali @ 9:27

On serait sans nouvelles du père Noël depuis hier matin, alors qu’il n’a pas fini son travail, puisque dans certaines familles les cadeaux sont offerts le 31 décembre et même le 1er janvier. Se serait-il perdu en forêt?

Plusieurs enquêteurs sont sur le coup. Nous vous tenons au courant.

*illustration de Tom Newsom

28 décembre 2012

Au sud du Sahara 4

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Poème de la mer

Le drame de la mer
L’inquiétude de la mer
toujours
toujours
au-dedans de nous.

La mer!
Elle qui ceint nos îles
et les tient captives
rongeant les rochers de nos îles
laissant l’émail de son salpêtre sur les traits des pêcheurs
grondant sur les sables de nos plages
sa voix souffletant les montagnes,
berçant les barques de bois qui longent ces rivages.

La mer!
Aux lèvres elle met des prières

laissant aux yeux de ceux qui sont restés
la nostalgie résignée des pays lointains
qui nous parviennent par le truchement des illustrés
et des bandes cinématographiques
et dans cet air d’autres climats qu’ont les passagers
quand ils débarquent pour voir la pauvreté du pays!

La mer!
C’est l’espérance de la terre lointaine
qui peut-être jamais n’arrivera!

La mer!
Nostalgies des vieux marins contant des histoires d’autrefois
histoires de la baleine qui un jour renversa le canot
de beuveries, de rixes, de femmes,
dans les ports étrangers…

La mer!
Au-dedans de nous
dans le chant de la morna
dans le corps des filles brunes
dans les cuisses agiles des Noires,
dans le désir de voyage qui peuple les songes de tant d’êtres humains!

Ce geste d’invite qu’à toute heure
nous fait la mer vers l’évasion
ce désespoir de l’envie de partir
alors qu’il nous faut rester!

Jorge Barbosa (Cap-Vert, 1902-1971)
(Poésie d’Afrique au sud du Sahara)

*choix de la lectrice de G. B. Barlow

Vous allez adorer Marie-Lune!

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 20:10

Dès les premiers paragraphes de Tout ce qui m’est arrivé depuis hier, premier roman jeunesse de la touche-à-tout Diane-Monique Daviau, n’importe quelle jeune lectrice sera séduite par le rythme endiablé dans lequel nous entraîne Marie-Lune pour qui tout ne cesse de débouler.

Elle va donc de surprise en surprise dans cette aventure qui dure un peu plus de 24 heures, laquelle commence par l’arrivée inopinée d’un chien inconnu dans sa chambre à coucher et se termine par une décision qui risque de changer le cours de son existence, à tout le moins un mois de sa vie!

Nouvelliste, romancière, professeur, réviseure, traductrice, la germanophile Diane-Monique Daviau n’avait pas encore touché à la littérature pour les jeunes. Or, à la lecture de Tout ce qui m’est arrivé depuis hier, on se demande pourquoi elle a attendu aussi longtemps tant elle sait se glisser dans la peau des jeunes en utilisant avec justesse leur langue sans verser dans le cliché et en maintenant un rythme d’enfer de la première à la dernière ligne, car entre l’épisode du chien et la fin, rien ne va plus!

D’abord, il y a la rencontre avec celui qui a la responsabilité du chien, un jeune Allemand de passage chez ses parrain et marraine, qui ferait fondre n’importe quelle jeune fille. Marie-Lune n’y échappera pas. Mais ce n’est pas tout!

Pour avoir une bonne idée du personnage, ajoutez-lui une demi-sœur et appelez-la Marie-Soleil, un père qui aime qu’on parle bien, des amies soudées avec qui elle partage tous ses secrets et son amour pour le bleu qu’elle peut décrire mieux que quiconque, le bleu tout court étant d’une banalité sans nom pour celle qui s’arrête pour contempler le ciel et déceler les moindres tons qui l’animent. Ajoutez aussi de l’humour, beaucoup d’humour. Et de l’amour, beaucoup d’amour. Et tellement de situations étonnantes qui s’enchaînent les unes les autres que vous aurez peut-être envie de dire, à l’instar de Marie-Lune : « Il me semblait tout à coup que le monde était trop grand. Tout était éparpillé à gauche et à droite. »

Et quand vous en serez à la dernière ligne, vous ne désirerez qu’une chose, que Diane-Monique Daviau ne tarde pas trop à publier la suite de Tout ce qui m’est arrivé depuis hier. Vous avez eu le coup de foudre pour Marie-Lune!

Texte publié dans

45 centimètres de neige…

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 11:29

C’est ce que Montréal a reçu hier. Et ces 45 centimètres se sont ajoutés à ceux qui n’ont cessé de s’accumuler au sol depuis le 17 décembre. Mon quartier est donc couvert de bancs de neige et quelques voitures croulent sous le poids de celle d’hier.
En ce qui me concerne, je vais aller m’occuper de mon balcon…

Ce que mots vous inspirent 828

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Lire c’est aller vers l’inconnu, c’est chercher à découvrir de nouveaux mondes, à percer de nouvelles énigmes…Sans garanties de succès. D’ailleurs, on ne fait jamais le tour d’un livre, on épuise jamais la totalité de son mystère. C’est même peut-être ce qui nous échappe qui est le plus important… (Paul Vacca)

*toile de Rupert Bunny

27 décembre 2012

Au sud du Sahara 3

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Changement de vitesse

Moi qui nage
Dans un rêve furtif
À l’écoute du cri fou et muet de l’esprit.
Puisque la couleur est absente
Je peindrai ton tendre visage
D’un souffle sans couleur,
Avec des doigts-grappins sur un chevalet vide de couleur,
Sous la courbe calme de tes cils
Deux simples, noirs et terribles points,

Toi dont l’amour n’a jamais vacillé
Toi pour qui à jamais je m’ouvre et me fêle
Du bout de ma langue altéré.

Solomon Deressa (né en 1937, Éthiopie)
(Poésie d’Afrique au sud du Sahara)

*choix de la lectrice de William Crain

Le prince des marais

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 20:39

Robert Soulières a de l’imagination. Beaucoup. Beaucoup, beaucoup. Il a dû avoir une fée marraine qui s’est penchée sur son berceau avec sa baguette pour qu’il en ait autant. Et une imagination aussi débordante constitue un véritable atout pour qui écrit pour la jeunesse et édite des livres pour enfants.

Avec Le prince des marais, Robert Soulières reprend l’histoire où l’a laissée un autre écrivain, à savoir juste après la transformation d’un crapaud en prince. La fin de cette histoire promettait aux héros des jours heureux et de nombreux enfants. Mais hélas! ce n’est pas ce qui arrivera à nos héros. Si effectivement ils se virent à l’abri de tout souci financier et de tout souci tout court, cela ne fit pas vraiment le bonheur du prince qui s’ennuyait à mourir de son ancienne vie dans l’étang et à qui il manquait l’essentiel pour être heureux : un baiser de sa princesse.

Or, dans le monde imaginé par Robert Soulières, un simple baiser renverse le cours de l’histoire et rend au prince son apparence de crapaud. Et pourtant, la princesse, bien que follement amoureuse, consent à ce baiser qui rendra à son prince son apparence première.

Et maintenant, comment faire en sorte que le prince et la princesse vivent heureux jusqu’à la fin des temps? Il faut laisser cela entre les mains de l’auteur. Il vous étonnera, vous ravira. Comme toujours.

Le prince des marais : un conte remarquablement revisité. Vous allez adorer.

Le mur du Boudoir

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 13:25

Quand vous vous dirigez vers l’est, en marchant sur l’avenue du Mont-Royal du côté sud, vous ne pouvez rater Le Boudoir grâce à son mur qui annonce ses couleurs, et même celles d’une époque révolue, grâce à un détail que je vous laisse le soin de trouver!

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