Vestige d’une autre époque
![](https://lalitoutsimplement.com/wp-content/uploads/2024/12/IMG_20241213_0011.jpg)
J’ai lu récemment que la plupart des jeunes n’ont connu que des téléphones cellulaires. Que diraient-ils de cet appareil en dehors du fait qu’il a un look vintage?
J’ai lu récemment que la plupart des jeunes n’ont connu que des téléphones cellulaires. Que diraient-ils de cet appareil en dehors du fait qu’il a un look vintage?
Noël est dans quelques jours, d’où le choix de cette scène livresque de saison imaginée par l’illustratrice Ema Malyauka. À vous de lui donner vie en vos mots d’ici dimanche prochain. En effet, aucun commentaire ne sera validé avant, ce qui vous donne amplement le temps d’écrire quelques lignes, de lire les textes déposés sur l’illustration de dimanche dernier et même de les commenter si vous le souhaitez. C’est avec plaisir que nous vous lirons.
Joyeux Noël et bonne semaine à tous les envosmotistes et à celles et ceux qui les lisent!
Armando et Dora sont arrivés ce midi. Ils tenaient à passer les fêtes de fin d’année à Montréal. Ils visiteront sûrement à nouveau le libraire de la librairie Henri-Julien qu’ils ont rencontré en septembre dernier. Mais avec le froid qui règne en ce moment, je pense que celui-ci sera vêtu beaucoup plus chaudement que lorsque cette photo a été prise par Armando.
En cinq jours, j’ai visité deux bouquineries et deux librairies, mais pas celle de Monsieur Fantôme. Il y aura donc des livres à emballer.
Ce que j’aime offrir des livres!
*illustration de Mina P
Je devais avoir 10 ou 11 ans quand j’ai entendu parler de Joséphine Baker. Pas de la danseuse, ni de la chanteuse. Mais de cette maman de douze enfants de toutes origines qu’elle avait adoptés et qu’elle appelait sa tribu arc-en-ciel. Je me rappelle qu’à l’époque j’avais été émue par son histoire et par toute l’énergie qu’elle avait déployée pour donner le meilleur à ses enfants alors qu’elle était totalement ruinée.
C’est plus tard que j’ai connu la danseuse de La revue nègre et celle qui chantait J’ai deux amours. Plus tard encore que j’ai connu son rôle au sein de la Résistance.
L’album Joséphine fait le tour de toutes celles qu’elle a été. Et quel album remarquable! Patrick Hruby Powell n’a négligé aucun détail. Autant la vie personnelle de Joséphine Baker y est-elle présentée, autant la condition des Noirs aux États-Unis et la ségrégation raciale qui y régnait sont-elles expliquées. L’illustrateur Christian Robinson, quant à lui, s’est appliqué. Chaque planche est une petite merveille. L’album est publié par Rue du monde, un éditeur jeunesse qui peut se vanter de ne publier que des livres de grande qualité et indémodables.
Et pour finir, une petite anecdote qui m’a bien plu : Joséphine Baker a fait ajouter l’accent aigu à son prénom quand elle a obtenu la nationalité française. Et cette citation de Joséphine : « Vivre, c’est danser. J’aimerais mourir à bout de souffle, épuisée, à la fin d’une danse. »
La vie est bien trop courte pour perdre son temps à se faire une place là où l’on en a pas, pour démontrer qu’on a ses chances quand on porte tout en soi, pour s’encombrer de doutes quand la confiance est là, pour prouver un amour à qui n’ouvre pas les bras, pour performer aux jeux de pouvoir quand on n’a pas le gout à ça, pour s’adapter à ce qui n’épanouit pas. (Alexandre Jollien)
*dessin de Marie Vorobieff
Il faut parfois faire des pauses quand on a lu quelques pages. Le chat photographié par Hans Breedveld aime s’étirer, lui, et prendre la pose. Je pense qu’il aimerait bien qu’on lui caresse la bedaine.