L’heure est venue
Il y a parfois un jour où il nous faut prendre les choses en main, ne pas penser que tout se règle tout seul, que les pages des livres s’ouvrent là où elles devraient s’ouvrir sans qu’on ne fasse un geste. L’heure est venue pour le lecteur de Tim Doud. Il ne sert à rien de se cacher à lui-même ce qu’il est devenu.
Celui qui se profile derrière les traits du lecteur, nu devant le combat qui l’attend, est un ami très cher. L’initiale de son prénom est inutile ici.Il se reconnaîtra.
Et la bataille qu’il va livrer contre ses démons va être difficile. Je le sais. Il le sait. Et il sait aussi qu’au nom de sa propre vie il doit se faire ce cadeau d’apprendre à vivre avec ce qu’il est. Au naturel, sans artifice. Et il le fera. Il tiendra bon. Il aime trop la vie pour qu’il en soit autrement. Je lui tiendrai la main quand, allé au bout de lui-même, il prendra le chemin du bonheur.

Et ce chemin du bonheur, il le trouvera, j’en suis sûr. Il y a toujours une petite étoile au dessus de nos têtes pour nous guider.
Commentaire by Denise Rossetti — 29 octobre 2007 @ 15:45
Je le tiendrai par les yeux
Comme le sourire d’un enfant
Pour lui dire qu’à nous deux
Contre la force du vent
Arriverons à bon port
Comme des marins fatigués
Et puis nous rirons encore
De ces enfers oubliés
Je lui rirai des chansons
Comme on chante un fado
On criera mort aux cons
Et on rigolera trop haut
Et comme des enfants sans âge
Perdus dans un volcan endormi
Nous oublierons le voyage
Nous renaîtrons à la vie
Commentaire by Armando — 30 octobre 2007 @ 2:03