Les vers de Serge 4
tu seras
pour un instant
– pour un instant encore –
sublime dans ton aveuglement
sereine dans l’abandon du sommeil
mais ces larges matins
resteront prisonniers d’un rêve de glace
dans la démesure du possible
où nous t’attendions
Serge Lamothe, Tu n’as que ce sang
*choix de la lectrice de Kevin Lei