Les étreintes 9
J’ai vu s’envoler la terre
En panaches sur la plaine
Un trésor poindre à la cime
Du tilleul dans le soleil
Si mon poème ose étreindre
Le corps du vent invisible
Que je garde un peu de souffle
Au bout du jour pour survivre
Gérard Bocholier, Les étreintes invisibles
*choix de la lectrice de Blake Harrison