Les étreintes 8
Consentir
Je suis un veilleur qui renonce
Par grand vent ou par grande nuit
Je n’ai plus guère qu’une lampe
Vacillante et quelques brindilles
Il ne faut qu’un peu d’infinie
Beauté pour que je m’abandonne
Que je laisse grandir en moi
Son inépuisable incendie
Gérard Bocholier, Les étreintes invisibles
*choix de la lectrice de Michael Peter Ancher