La phrase modifiée
« Une peinture n’existe que s’il y a des yeux pour l’embrasser » a écrit Normand Reid. À première vue, j’avais trouvé que cette phrase faisait sens. Et je me suis mis à la défaire, à en bouger les mots, tandis que je regardais la liseuse peinte par Wayne Potrue. À changer un verbe. Puis, j’ai retiré un S à embrasser. Pour les nuances. Pour donner ma touche à la phrase de départ.
Une peinture existe. En tout temps. Même sans regard sur elle. En attente. Achevée, mais incomplète.
Une peinture vit dès qu’il y a un regard sur elle pour l’embraser.
« La peinture est de plus en plus proche de la poésie, maintenant que la photographie l’a libérée du besoin de raconter une histoire. »
Georges Braque
Comment by Denise — 6 avril 2008 @ 14:44