Lali

22 août 2021

En vos mots 750

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

Alors que je viens à l’instant de valider les textes que vous avez déposés sur la scène livresque de dimanche dernier, je vous propose de faire connaissance avec la lectrice peinte par Rebecca Korpita.

Vous parlera-t-elle d’elle? Du livre qu’elle est en train de lire? De la littérature en général? D’autre chose?

C’est ce que nous saurons dimanche prochain au moment de la validation des commentaires.

D’ici là, bonne semaine à chacune et chacun d’entre vous!

3 commentaires »

  1. Je relis, je revis.
    Je revis et j’écris.
    La marée arrêtée,
    Voilà qu’à nouveau luit
    Le soleil de l’été.
    Gratitude et confiance
    Ont belle récompense.
    Je revis et je lis.
    Je revis et j’écris
    Au Pays de Lali!

    Comment by anémone — 9 septembre 2021 @ 3:58

  2. Je ne garde jamais copie de mes écrits pour « En vos mots », puisque je sais que je vais retrouver mes textes sur le blog. J’ai donc réécrit un nouveau texte sur cette image-ci, en rapport avec la résurrection du Pays de Lali. Je comprends que tu revives, chère Lali. Quel immense bonheur de te retrouver! Comme le soleil qui est arrivé en ce début septembre, après nous avoir tant manqué en Belgique pendant tout l’été. Longue vie à ton blog, et de gros becs <3 !

    Comment by anémone — 9 septembre 2021 @ 4:05

  3. Elle aimait que je l’appelle Cy. Un jour, d’un air drôle et intime, elle m’a confié : « Mon père a décidé de m’appeler Cymbale, juste parce qu’il avait une passion maladive pour ce stupide instrument à percussion qu’il trouvait d’une forme circulaire parfaite mais, au fond, j’ai eu de la chance. Tu imagines s’il avait aimé la trompette ou la cornemuse?… »

    C’était ainsi, entre rires dépouillés et conversations légèrement et profondes, que nos journées s’épuisaient. Cy, inventive et drôle, aimait les réflexions que je trouvais parfois insensées, mais qui finissaient par être des préambules à des dialogue surréalistes et imaginaires, comme lors de cette journée de fin d’automne, au bord de la mer, ou lorsque je lui ai demandé ce qu’elle faisait là depuis des heures, elle m’a confié :

    Il se pourrait bien qu’une de ces merveilleuses et minuscules gouttes d’eau venues me chatouiller les pieds soit née quelque part dans le plateau de Langres un matin de printemps, avant de connaître la Seine, les parfums de Paris, puis Honfleur pour plonger dans la Manche, comme un enfant heureux et espiègle à la découverte du monde.

    Il se pourrait bien que cette goutte d’eau aie traversé la Manche, connu l’Atlantique, avant de s’endormir prisonnière d’un long hiver à Terre-Neuve. Puis, aux premiers rayons d’une saison nouvelle, qu’elle ait repris sa route vers l’inconnu du grand large, les mers du Sud où les eaux sont plus clémentes et que, menée par le hasard des courants soit venue me saluer dans ce coin perdu d’une plage portugaise, où les rires des enfants sont éclatants et chauds comme le soleil d’été.

    Demain, je n’en ai point de doute, elle se réveillera pour s’en aller, vers d’autres rivages inconnus, et poursuivre sa merveilleuse destinée, qui sait, vers l’Afrique ou des îles lointaines où j’ai toujours rêvée d’aller…

    Je n’ai pu qu’esquisser un sourire et lui dire dans un soupir : « Tu es en forme. On ne peut pas dire que tu manques d’imagination…
    – Imagination?… Prouve-le alors, que rien de ce que je viens de dire n’est vrai….

    Comment by Armando Ribeiro — 10 septembre 2021 @ 9:13

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