En vos mots 679

Alors que je viens à l’instant de valider les poèmes déposés sur la scène livresque de dimanche dernier, je vous propose maintenant de nous raconter en vos mots ce qu’évoque pour vous cette toile de l’artiste Rosanne Cerbo qui m’a tout de suite plu et qui m’a rappelé certains moments tendres de l’enfance lorsque ma sœur et moi lisions côte à côte.
Aucun texte ne sera validé avant dimanche prochain. Vous avez donc plus que le temps d’écrire quelques lignes.
Que ce dimanche de Pâques vous soit tout de même doux. Nous finirons tous par sortir du confinement et renaître à notre tour.
Il n’a pas de faux ni de vrai
Dans son monde imaginaire
Rien d’impalpable ni d’abstrait
Rien qui puisse lui déplaire
Ses rêves sont si légers
Qu’on les croit en apesanteur
Une plume dans l’air égarée
Qui se promène de fleur en fleur
Son sourire est comme un soleil
Qui efface tous mes nuages
Et le monde n’est plus pareil
Depuis qu’elle est partie en voyage
Je ne voudrais plus me réveiller
Et me dire qu’elle n’est plus
Mais il me faudra continuer
Avec tous ceux que j’ai perdus.
Commentaire by Armando — 14 avril 2020 @ 5:54
Je tourne, tourne les pages
Pour débusquer la magie
Mon âme d’enfant trop sage
Ne rêve que de féerie.
Déçue par les limites
De ce que je prends pour un jeu,
Je renonce un peu trop vite
A ces ambitieux enjeux.
Maintenant je tourne les pages
Dans la plénitude de ma vie,
J’ai enfin trouvé l’usage
De ce qu’on appelle l’alchimie.
Restez toujours bien confiants.
Cultivez vos rêves d’enfance.
Ce qui attire l’enfant
Peut rester longtemps en dormance.
A force d’opiniâtreté,
D’amour et de lâcher-prise,
Une belle réalité
S’offrira à vous par surprise!
Commentaire by anémone — 19 avril 2020 @ 5:38
Ah soeurette, te savoir proche de moi, malgré les années et les kilomètres et retrouver les livres dont nous avions partagé la lecture.
Te souviens-tu des histoires que nous racontait notre maman ? Des titres de ces livres qui nous étaient offerts et qui sont, de nouveau, alignés sur l’étagère.
Je devrai refaire, comme avant, un abri du drap sur la tête et la lampe de poche tournée vers le livre, et lire en cachette, belles histoires, contes et romans. Avec l’oreille tendue pour deviner la surveillance paternelle et éteindre, très rapidement, le raie de lumière, le coeur palpitant.
L’un des plus beaux trésors, immatériel, transmis par ces parents qui connaissaient le prix de la lecture dans une vie, eux qui avaient été privés de ce luxe, enfant.
Commentaire by LOU — 19 avril 2020 @ 7:46