En vos mots 532
Ce n’est pas une, mais deux illustrations de Camille Loiselet que je vous propose aujourd’hui. Pour que vous puissiez les faire vivre en vos mots, tout simplement.
C’est avec bonheur que nous lirons vos textes dimanche prochain au moment de la validation de ceux-ci. Ce qui vous laisse bien du temps pour écrire et pour lire les textes déposés sur la toile de dimanche dernier.
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!
J’ai connu jadis les alphabets alimentaires.
Aujourd’hui encore, on se nourrit de lettres dans la cuisine.
Elle est un lieu privilégié pour les apprivoiser.
J’y ai appris à déchiffrer les signes ornant les emballages.
J’avais une sorte de gourmandise pour apprendre à lire.
Plus tard j’ai découpé des lettres dans les journaux,
Pour confectionner des collages.
Et quand j’ouvrais la boîte les contenant,
Afin de les glisser parmi des images,
C’était un plaisir de roi, un bonheur de reine.
Une réjouissance délicate.
Un gala exquis.
Des agapes de prince.
Un banquet de fées.
Un festin de mages.
Comment by Anémone — 18 juin 2017 @ 16:37
Petite menottes,ciseaux en main ouvre le vieux,vieux livre.
« Je cherche des P et des A c’est pour mettre sur le cadeau que j’ai fais pour la fête de mon Papa! Ah! Voilà !
Mais il y a déjà eut des coups de ciseaux. » Dit la petite fille.
« Oui c’était un petit garçon qui cherchait des M et des À pour la fête de sa Maman! »
« Qui est ce petit garçon que je ne connais pas? »
« C’était ton Grand père ! »
Pierre
Comment by 10Douze27 — 19 juin 2017 @ 10:59
« Vieux Bouquin, permet que je t’emprunte un S ? »
« Non ! Et puis quoi encore? Tu en as sur la deuxième rangée de ton clavier ! »
C’est un vieux Bouquin ronchon.
Pierre
Comment by 10Douze27 — 19 juin 2017 @ 13:35
Dans la grande forêt des mots
Se cachent voyelles et consonnes
Pas très loin des fins ruisseaux
Où un grand chaton bleu ronronne
Les lettres ne sont que des fleurs
Qu’on cueille au lever du jour
Dans un parterre où les couleurs
Ressemblent à des mots d’amour
Et si on les dérobe tendrement
Comme des voleurs malicieux
Avec l’âme tendre d’un enfant
Et un grand soupir d’amoureux
On dessine des aurores boréales
Dans un regard un peu chagrin
Et puis quelques millions d’étoiles
Dans le ciel vide de nos destins
Mais tout ça doit rester entre nous
Les grands sont un peu trop sots
Les pauvres ne croient plus du tout
Que dans la grande forêt des mots…
Comment by Armando — 25 juin 2017 @ 2:47