En vos mots 412
Livre à la main, elle se promène au milieu des tableaux accrochés dans la grande salle de l’Hôtel du Cheval d’Or à Francfort. La lectrice peinte par Mary Ellen Best collectionne-t-elle les tableaux? Affectionne-t-elle un genre ou un thème?
À vous de raconter, en vos mots, ce que la toile ne dit peut-être pas d’emblée, mais que vous avez senti, deviné, imaginé. Nous vous lirons dans sept jours, et pas avant, comme le veut l’habitude instaurée il y a près de huit ans.
D’ici là, laissez-vous porter par les histoires imaginées autour de la toile de dimanche dernier. Et profitez bien de cette semaine, surtout si vous êtes en vacances!
C’est un éclair dans la nuit
L’inaudible pouvoir de nos mains
C’est un frisson de Kandinsky…
Une larme secrète de Gauguin
C’est une passion ou la folie
Le goût amer d’un chagrin
C’est un tableau de Vinci
Un portrait de la Pompadour
Gabrielle d’Estrées à Paris
De la provocation à l’amour
Il n’y a qu’un trait de génie
L’éternité d’un seul jour
C’est le sang de l’Histoire
C’est Guernica qui pousse un cri
La persistance de la mémoire
C’est Picasso ou bien Dali
Dans le silence des couloirs
On entend chanter la vie
C’est une ancienne maitresse
Que mes mensonges ont oubliée
Un sourire, une tendresse
Un secret si bien gardé
Les lèvres tendres d’une princesse
Comme un printemps en été
C’est un nuage qui me dévisage
Une route vers le passé
Un portrait pas trop sage
La promesse d’un baiser
En attendant davantage
C’est un clair-obscur dénudé
C’est un marin sur son bateau
Le désespoir d’Hemingway
Un lent murmure de Rimbaud
Un portrait de Dorian Grey
Un soleil couchant au bord de l’eau
Quelques notes de So far away…
Comment by Armando — 7 mars 2015 @ 3:58
Je suis désolée de ne pouvoir vous accorder cet entretien.
Je suis très fébrile; je dois vérifier au catalogue l’accrochage de mes toiles.
Et j’avoue être très agacée de ce que l’on réduise mon talent à un gentil passe-temps de bourgeoise victorienne.
Je suis fière d’être une femme artiste exposée à la LaLiGalerie un 8 mars.
Comment by Barbara — 7 mars 2015 @ 10:33
Il est très beau, le poème d’Armando – c’est très différent de d’habitude, mais j’aime beaucoup.
Bravo à Barbara aussi, qui n’oublie pas les femmes !
Comment by Pivoine — 5 avril 2015 @ 11:41
Merci Pivoine.
Comment by Armando — 12 avril 2015 @ 4:57