En vos mots 174
C’est l’été! Saison souvent dévolue aux vacances, au repos, aux voyages, l’été est aussi la saison de la lecture sur la plage, comme nous invite à le faire la lectrice peinte par l’artiste Marcel Quesnel. Une scène que je vous invite à raconter à votre manière, comme le veut cette habitude du dimanche inspirée par Armando il y a plus de trois ans, habitude dont il détient le record puisqu’il a été le seul à être là semaine après semaine, même en vacances ou avec un doigt cassé, afin de faire vivre ces toiles que j’offre à vos mots pour le simple plaisir de le faire et de partager.
Puisse cette scène vous donner envie d’écrire, que ce soit à l’occasion votre centième comme de votre première participation. La suite, nous la lirons dimanche prochain alors que tous vos écrits seront validés en bloc.
D’ici là, bonnes vacances à ceux qui partent, bon retour à ceux qui rentrent et du soleil à ceux qui doivent encore patienter!
AU PIED DE LA LETTRE
Au bout de ses orteils qui taquinaient la mer,
Son vernis écarlate prenait un coup de soleil.
Sur ses jambes bronzées, un livre grand ouvert
Dont les lignes brouillées l’appelaient au sommeil.
Flairjoy
Comment by Flairjoy — 9 août 2010 @ 7:58
« La mer
La mer brille
Comme une coquille
On a envie de la pêcher
La mer est verte
La mer est grise
Elle est d’azur
Elle est d’argent et de dentelle »
Paul Fort
Comment by Denise — 13 août 2010 @ 14:16
Je suis partie sans avoir posté mon courrier, c’est malin ! C’est bien la peine de l’avoir préparé ! J’avais le règlement d’une facture d’eau, une commande pour des livres et surtout mon billet pour Lali ! L’eau, là où je suis, je n’en manque pas, quant aux livres, cela attendra la rentré. J’en ai suffisamment pour mon voyage, j’ai fait provision pour ne pas m’ennuyer pendant cette croisière et puis aussi, je souhaite décourager les téméraires qui viendraient me faire la conversation. Je n’ai pas envie d’être embêtée pendant ma sieste. Alors je pose un gros livre sur mes genoux, je mets des lunettes de soleil et je pique un roupillon, un délice. Là où je suis le plus embêtée, c’est pour l’envoi de mon billet à Lali. Je pense me rattraper en lui envoyant un texto. Alors pour faire court, ce sera un haïku :
les bleus se marient
mes pieds sont à la noce
la bouée sourit
Comment by Lautreje — 15 août 2010 @ 3:21
Seul
Comme la nudité de naitre
Un cri pour être vivant
Devenir pour mieux paraitre
Mais être seul à chaque instant
Seul,
Les pieds nus face à la mer
En rêvant d’une autre vie
Et faire le tour en solitaire
Des souffrances et des gâchis
Écrire des mots dans le silence
À l’abri des lointains nuages
La solitude quand on y pense
C’est le plus meurtrier des voyages
Seul,
Comme un aigle en plein ciel
Une étoile sur le chemin
Le bleu pâle d’une aquarelle
Le vide après le chagrin
Les souvenirs sont si amers
Et les douleurs si profondes
Quand l’amour devient colère
On se retrouve seul au monde
Seul
Comme ma dernière parole
Avant de fermer les yeux
Et de me retrouver à nouveau seul
Assis parmi les dieux
Comment by Armando — 15 août 2010 @ 5:23