Un dimanche en Islande 5
Ne laisse pas ton chagrin monter plus haut que tes genoux. (Proverbe islandais)
*toile d’Arthur Merton Hazard
Ne laisse pas ton chagrin monter plus haut que tes genoux. (Proverbe islandais)
*toile d’Arthur Merton Hazard
Pour ce nouvel En vos mots, je vous invite chez le barbier, une scène peinte par Ilya Bolotowsky, où se côtoient fort probablement des habitués. Certains lisent, d’autres discutent, tous commentent sûrement l’actualité ou parlent de la pluie et du beau temps.
À vous de nous livrer votre vision personnelle, qu’il mous fera plaisir de lire dans sept jours et pas avant, car aucun commentaire ne sera validé avant le prochain accrochage. Profitez-en pour lire les quelques lignes déposées sur la scène livresque de dimanche dernier. Des regards bien différents vous y attendent.
Et surtout, bon dimanche et bonne semaine à tous!
On ne vit pas de la beauté, mais on peut mourir pour elle. (Proverbe islandais)
*toile de Guchi (dont toute trace a disparu)
Si l’on savait où l’on tombera, on y mettrait de la paille avant. (Proverbe islandais)
*toile de Pierre Grisot
L’Islande est dans l’air du temps. Presque tout le monde connaît quelqu’un qui est allé en Islande, qui compte y aller ou qui rêve d’y aller. Je parle en connaissance de cause. Quatre personnes de mon entourage y sont allées au cours des deux dernières années. Ce qui m’a donné le goût de vous inviter à passer un dimanche en Islande grâce à des proverbes de ce pays peu connu.
En commençant par celui-ci, le premier de ceux que la femme à sa table de travail peinte par Armand Guillaumin a copié à l’intention de ses correspondants : La corde à lier les pensées n’est pas encore tressée.
Guillevic
Rien à saisir encore
Que les efforts de l’arbre
Pour entrer plus profond
Pour monter vers le ciel
Et la fièvre de l’eau
Tirant loin de sa source
Sans jamais se poser
Vive jusqu’à la mer
Et le grain du silence
Dans le tamis du temps
Gérard Bocholier, Les étreintes invisibles
*choix de la lectrice de Carlos Alvarez las Heras
Guillaume Apollinaire
Le ciel et les oiseaux venaient se reposer
Doucement comme en rêve à la cime des saules
Les vignes d’or traçaient leurs lignes monotones
Sur les pentes de glaise aux murets effacés
Des odeurs de terreau sombres et de fumée
Mûrissaient longuement abandonnant leurs traînes
Aux mains des églantiers aux lèvres de fontaines
Où viendraient rajeunir une ombre bien aimée.
Gérard Bocholier, Les étreintes invisibles
*choix de la lectrice d’Eleanor Martin
J’adore découvrir le travail des illustrateurs du monde entier. Sabrina est donc tombée pile en choisissant cette scène livresque amusante signée Wolf Erlbruch, lauréat du prix Hans Christian Andersen 2n 2005 pour ses illustrations.