La suggestion du 4 décembre 2010
La lectrice du peintre Vernon Ward qui semble aimer les fleurs serait-elle intéressée par des photos de fleurs sud-africaines?
La lectrice du peintre Vernon Ward qui semble aimer les fleurs serait-elle intéressée par des photos de fleurs sud-africaines?
Le lecteur peint par l’artiste Frank Dadd saint-il le bonheur que j’ai chaque semaine quand vient le temps de publier les commentaires que vous avez déposés sur la toile de dimanche? Sait-il à quel point la catégorie En vos mots m’est chère? Peut-être bien, car j’ai entendu dire qu’il avait l’intention de déposer quelques mots sur la toile de la semaine. Ferez-vous de même avant demain 9 heures, heure de Montréal?
Il n’est pas de maisons plus rassurantes que celles qui abritent des livres, que celles qui les dorlotent et leur font toute la place. Et pas de maisons qui me terrorisent plus que celles d’où les livres sont absents.
*toile de Concetta K. Antiko
J’ai choisi à la bibliothèque à l’intention des lectrices du soir un magnifique recueil de poèmes et de photos intitulé Cent poèmes de la mer, lequel devrait plaire à nombre d’entre vous, attachés comme moi à la mer et aimant la photographie. Un livre dont vous pourrez trouver les détails « techniques » ici et que la lectrice de Dominique Dicecca a parcouru des heures durant avant de s’arrêter sur ce poème de Victor Hugo :
Une nuit qu’on entendait la mer sans la voir
Quels sont ces bruits sourds?
Écoutez vers l’onde
Cette voix profonde
Qui pleure toujours
Et qui toujours gronde,
Quoiqu’un son plus clair
Parfois l’interrompe… —
Le vent de la mer
Souffle dans sa trompe.
Comme il pleut ce soir!
N’est-ce pas, mon hôte?
Là-bas, à la côte,
Le ciel est bien noir,
La mer est bien haute!
On dirait l’hiver;
Parfois on s’y trompe… —
Le vent de la mer
Souffle dans sa trompe.
Oh! marins perdus!
Au loin, dans cette ombre
Sur la nef qui sombre,
Que de bras tendus
Vers la terre sombre!
Pas d’ancre de fer
Que le flot ne rompe. —
Le vent de la mer
Souffle dans sa trompe.
Nochers imprudents!
Le vent dans la voile
Déchire la toile
Comme avec les dents!
Là-haut pas d’étoile!
L’un lutte avec l’air,
L’autre est à la pompe. —
Le vent de la mer
Souffle dans sa trompe.
C’est toi, c’est ton feu
Que le nocher rêve,
Quand le flot s’élève,
Chandelier que Dieu
Pose sur la grève,
Phare au rouge éclair
Que la brume estompe!
Le vent de la mer
Souffle dans sa trompe
Comme il est parfois utile d’illustrer ce qu’on veut expliquer, un plat, un objet, le lecteur de William E. Winner vous suggère de visiter cet endroit pour vous aider.
Ses talons avaient fait tellement d’écho dans la cage d’escalier que tout l’étage avait dû entendre son pas décidé. J’espérais juste qu’elle ne s’arrêterait pas à mon bureau, mais c’est sans compter qu’il est le plus proche de l’escalier et que ça bouillonnait tellement qu’il lui fallait vider son sac.
J’ai donc mis de côté le texte que j’étais en train de réviser. Quand elle débarque dans mon bureau comme un ouragan, il me suffit juste de la laisser déverser son flot. Et ce matin-là, elle était en furie. Son chum ne comprendrait jamais rien à rien. Le papier hygiénique a un sens, non mais. Et elle en avait marre de le lui répéter depuis deux ans. Et tant qu’à y être, autant faire la liste de toutes les choses qu’il ne fait pas comme il faut. Et de revenir au papier hygiénique, au fait que par sa faute, parce qu’il l’avait mis à l’envers de son endroit à elle, sa journée avait mal commencé et ne pourrait que continuer ainsi.
J’ai eu envie d’éclater de rire, mais ses yeux noirs m’en ont dissuadée. Or mon manque de compassion était évident. Elle est allée s’épancher ailleurs et tout le couloir a pu profiter de son histoire.
J’ai fermé la porte. Chose que j’aurais dû faire plus tôt. Il vaut mieux lire qu’entendre ça.
*toile de Victoria Kharchenko
Ce n’est pas la réalité qui compte dans un film, mais ce que l’imagination peut en faire. (Charlie Chaplin)
*toile de Linda Craddock
Soupir
Il me semble
avoir l’âge de la pierre
où ta vie s’est incrustée
comme la mousse.
Il me semble
il y a si longtemps que je t’aime
et le temps de te le dire
a passé tel un songe
je reste là
le verbe aimer sur mes lèvres.
Suzanne Santschi-Roth, auteure originaire de l’Arc jurassien suisse, Amoroso
*choix de la lectrice de Nelly Delubriat (dont toute trace a disparu)
Un univers dédié à l’enfance, voilà ce que nous offre l’artiste ukrainienne Eugenia Gapchinska. Un univers fait de rêves et d’anges. Un univers qui vous fera rêver quand vous aurez vu cette vidéo qui est dédiée à son travail plein de poésie.Si, si, rêver… Longtemps, très longtemps.
Et si je proposais au lecteur peint par Isidore Pils d’aller faire un tour dans un endroit consacré à la beauté?