Les vers de Virginie 7
la peau
est le refuge modeste
que je ne veux pas quitter
Virginie Beauregard D., Les derniers coureurs
*choix de la lectrice d’Élisabeth Sonrel
la peau
est le refuge modeste
que je ne veux pas quitter
Virginie Beauregard D., Les derniers coureurs
*choix de la lectrice d’Élisabeth Sonrel
nos doigts
persistent
et s’effacent
nous frôlons
l’épaule du plaisir
Virginie Beauregard D., Les derniers coureurs
*choix de la lectrice d’Alberto Morrocco
nous trouverons
une idée
pour se remettre à jour
et décanter
le poids
des heures
Virginie Beauregard D., Les derniers coureurs
*choix de la lectrice de Laura Lacambra Schubert
nous prenons notre élan
dans n’importe quel fuseau horaire
décidés à perdre l’étoile
Virginie Beauregard D., Les derniers coureurs
*choix de la lectrice de Vincent Giarrano
la vie s’étire
et la beauté semble vouloir s’élargir
jusqu’au dernier arrêt
nous tomberons dans un piège
allons vers ce qu’il faut
pour vivre ou mourir
Virginie Beauregard D., Les derniers coureurs
*choix de la lectrice de John George Brown
alors je tire sur ta manche
il faut aller vers la surface des choses
chercher
quelques traits de lumière
Virginie Beauregard D., Les derniers coureurs
*choix de la lectrice de Madeline von Foerster
te réveiller pour te montrer
les couleurs électriques
de l’instant que je t’ai volé
Virginie Beauregard D., Les derniers coureurs
*choix de la lectrice de Guy Rose
Le sommeil est ce sable
qui te recouvre
et qui te paralyse
avec chaleur, avec douceur.
Et tu sombres
en ton propre corps.
Jacques Izoard, J’apprenais à écrire, à être
*choix de la lectrice de William Winter
Mot à mot, le poème
devient mur, brique à brique.
Ainsi s’élève
le mausolée du vent.
Jacques Izoard, J’apprenais à écrire, à être
*choix de la lectrice de Giuseppe Malagodi
Nous nous frottions, nous nous aimions.
Nous buvions l’eau ensemble.
Et des torrents nous emportaient.
Nous enfourchions cent voyages.
Nous n’avions pas prévu
les jours qui passent.
Jacques Izoard, J’apprenais à écrire, à être
*choix de la lectrice de Gennady Myznikov