Alors que le jour ne va plus tarder à naître
A-t-elle commencé le livre il y a des heures de cela pour que ses traits soient ceux de quelqu’un qui n’a pas dormi de la nuit? A-t-elle voulu aller jusqu’au bout de ce roman épique pour vaincre l’ennui ou attendre celui qui n’est jamais rentré? S’est-elle juste laissée prendre au jeu sans entendre les quarts d’heure sonner à l’horloge du salon? Fatigue et déception se lisent sur le visage de la lectrice d’Augustus John. On ne saura jamais pourquoi, mais libre à nous d’imaginer les raisons de ces traits tirés alors que le jour ne va plus tarder à naître.
Cette femme n’a pas le regard d’une passionnée de lecture qui s’est laissée porter par une intrigue ou histoire poignante.Quand on aime une lecture nous avons cette petite lueur au fond de l’oeil, la lueur du voyage et de la découverte…
Non elle lit pour attendre, attendre la fin du fil de la vie et pourquoi pas ? Elle m’a l’air épuisée, ses épaules portent une lourde charge, une histoire trop blessante pour retrouver le sommeil
Attente et inquiètude …
A moins qu’elle ne soit pas contente de la fin du livre ! J’ai a peu prés la même tête quand je suis déçue
!!!!
C’est ça aussi le plaisir du figuratif nous pouvons prendre l’image comme elle vient…demain aurais je un tout autre commantaire….
merci pour ce blog recommandé par une maman peintre
isabelle – France
Commentaire by lanaud — 19 octobre 2007 @ 5:39