Le ciel 4
jour incisif où l’on serre de près
quelques vieux astres hors d’usage
nous gravitons autour d’un univers
surpeuplé par nos paroles
quand il s’agit de l’amour
voilà que nous nous taisons
comme si le seul fait de souffler
sur ce mot déchargeait des tempêtes
nous n’avons que nos regards
qui blessent tout ce qu’ils touchent
Christiane Frenette, Le ciel s’arrête quelque part
*choix de la lectrice de David Brayne
