Lali

29 juin 2009

La beauté de Nohant

Filed under: Signé Chantal,Vos traces — Lali @ 7:01

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C’est à Nohant que nous entraîne à nouveau Chantal ce matin, question de nous faire partager la beauté du lieu, et de nous donner le goût de découvrir George Sand.

4 Comments »

  1. Hier j’ai vu George Sand… si, si, dans un bistrot il y a un gars qui a crié… George une Sand… uiche au canard…

    Commentaire by Armando — 29 juin 2009 @ 22:50

  2. Je trouve ce lieu adorable, plein de poésie !

    Merci Chantal pour ce beau partage.

    Commentaire by Denise — 30 juin 2009 @ 9:18

  3. Cette maison pimpante est située sur la place de l’église en face du petit château familial de George Sand. Une maison d’écrivain, Solange Dalot qui a publié l’ouvrage  » Marie des Poules Marie Caillaud chez George Sand ». Quelle chance d’avoir pu échanger avec cette écrivain sympathique, présente à la librairie du domaine de George Sand! Grâce à de nombreuses recherches, Solange Dalot permet d’éclaircir et d’ouvrir des pistes sur le mystère entourant la naissance de Marie-Lucie, la fille de Marie Caillaud..

    http://cyberindre.org/jahia/Jahia/portail/archives/pid/10209;jsessionid=AAB37982006F31B25C7C8D89F93F8EE5

    Préface du livre, par Georges Buisson (Conservateur du Palais Jacques Coeur à Bourges et administrateur de la maison Georges Sand à Nohant))
    A l’époque de George Sand, la vie à Nohant s’organisait autour de la famille, des enfants et, plus tard, des petits-enfants, des amis du premier cercle mais aussi de ceux que l’on appelait « les gens de maison. » Marie Caillaud, surnommée à Nohant « Marie des poules », en raison des soins qu’elle prodiguait aux volatiles de la ferme, en faisait partie.
    Tous ceux qui connaissent de manière approfondie la correspondance de George Sand, grâce à l’exemplaire travail de Georges Lubin, ont pu se faire une idée de la place singulière qu’occupa, à Nohant, Marie Caillaud, une bonne partie de sa vie. Mais ce fait restait relativement confidentiel jusqu’aux recherches entreprises par Solange Dalot permettant l’édition du présent ouvrage.
    La lecture de ce livre donnera l’occasion au plus grand nombre de découvrir la personnalité de Marie Caillaud que sa condition de servante vouait à un anonymat certain. Il y a presque une « action en justice » dans cette entreprise littéraire qui n’aurait pas déplu à George Sand. Nous connaissons trop son utopie de « peuple uni » pour en être certains.
    A coup sûr, elle aurait admis que Marie Caillaud sortît de l’ombre pour être connue tout autant que d’autres habitués de la célèbre maison de Nohant. Et il est vrai que la personnalité de Marie est attachante, aussi attachante que le sont bon nombre de personnages des romans de George Sand. Tout au long de ces pages qui nous donnent l’occasion de pénétrer l’intimité de la vie quotidienne de la famille Sand, Solange Dalot use habilement de la similitude entre Marie Caillaud et Nanon, personnage-titre du célèbre roman de l’écrivaine.
    Il est alors possible de se rendre compte combien l’écriture romanesque de George Sand se nourrissait de la réalité de son environnement. Marie Caillaud, tout comme Nanon, réussira son émancipation personnelle par l’éducation. George Sand se chargeait elle-même de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture à celle, qui toute jeune, entra à son service. Cette découverte de l’écrit amena Marie Caillaud directement sur la scène du théâtre de Nohant où la magie de l’interprétation lui fit côtoyer tant de personnalités socialement si différentes d’elle.
    La scène du théâtre de Nohant devint donc l’espace symbolique de la disparition des classes, le lieu possible de l’émancipation et de la transgression sociale. Pourtant aucune magie ne modifia la destinée de Marie Caillaud, si ce ne fut, pour elle, la possibilité de fréquenter tant de gens que sa modeste condition d’origine ne lui aurait jamais permis de rencontrer. Rien que pour cela et pour beaucoup d’autres raisons aussi, son histoire méritait d’être connue.
    Remercions donc Solange Dalot d’avoir restitué avec exactitude et émotion le parcours singulier de Marie en nous invitant à la suivre dans la maison de Nohant, habitée par une joyeuse tribu partageant les bonheurs, les passions et les curiosités les plus diverses, à l’ombre tutélaire de George Sand.

    Commentaire by Chantal — 30 juin 2009 @ 21:38

  4. bonjour, j’interviens pour deux raisons. d’abord pour la photo de cette maison, qui se trouve effectivement sur la place de nohant et qui est très belle et qui a une vraie histoire. Ensuite pour dire que le livre de Solange Dalot est tout à fait épatant et raconte bien au-delà de l’anecdote : la vie dans les campagnes au 19ème, la condition de « fille de ferme « ou servante, bien que Marie Caillaud ait été privilégiée et que George Sand probablement l’aimait comme ou plus que sa propre fille.

    Commentaire by martine cadière — 18 octobre 2009 @ 14:45

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