En vos mots 680

Je viens à l’instant de valider les commentaires déposés sur la toile de dimanche dernier, que je vous invite d’ailleurs à lire et à commenter si le cœur vous en dit.
Il est donc temps de vous offrir une nouvelle scène livresque afin que vous la fassiez vivre en vos mots, comme vous le faites semaine après semaine depuis treize ans. Je ne pourrai d’ailleurs jamais vous remercier assez d’animer cette rubrique qui est la vôtre.
C’est sur une illustration signée Eve Farb que mon choix s’est arrêté aujourd’hui. Puisse celle-ci vous inspirer et vous donner envie d’écrire. C’est avec plaisir que nous vous lirons dans sept jours, et pas avant.
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!
Ils ne pouvaient se voir que par la fenêtre.
Leur amitié fleurait les embruns de la mer.
Ils avaient appris à très bien se connaître,
L’endroit pour l’un était ce qu’à l’autre l’envers.
Ils se racontaient des histoires mystérieuses.
Pour l’enfant, inspiré des livres de son âge,
Des contes, des récits, des fables prodigieuses.
Et l’oiseau lui narrait ses chroniques de voyages.
Leur amitié dura une saison entière.
Tous les jours le petit lisait à sa fenêtre,
Et l’oiseau se posait, aujourd’hui comme hier,
Bel élan de passion envers les belles-lettres.
Un matin le garçon vit que des valises
Envahissaient l’espace de l’appartement.
Et c’est noyé de larmes qu’il fallut qu’il lise
Sa dernière aventure au joli goéland.
Commentaire by anémone — 26 avril 2020 @ 3:42
Si je vous dis l’enfance
Celle qui renferme des mystères
Et regarde avec persistance
L’immensité de notre univers
Celle qui pose des questions
À chaque nuage qui passe
À chaque fois qu’à l’horizon
Il y a un bateau qui s’efface
Et nous demande pourquoi
À chaque mot qu’on leur dit
Est-ce que tu sais si le ciel a froid
Si les étoiles sont ses amies
Et malgré les mots qu’on profère
Pour rassurer leur innocence
Lorsqu’on un oiseau quitte la terre
Si je vous que l’enfance…
Commentaire by Armando — 26 avril 2020 @ 4:18